Tous les sites sont d'accord pour dire que l'origine de ces petites poupées est le Guatemala.
Confectionnées avec de petits bouts de bois (dans mon exemple, pic à brochette, mais elles peuvent également se confectionner avec branchettes, pinces à linge en bois, allumettes auxquelles on aura ôté le bout, carton enroulé...) des minuscules chutes de tissu, du fil, un peu de colle et un feutre noir et rouge
Les enfants confient leurs mauvais rêves, leurs soucis, leurs craintes etc... à leur poupée tracas (ils peuvent en avoir plusieurs s'ils ont beaucoup de soucis ;) ) et la poupée garde ceux-ci pour elle toute la nuit, au chaud sous l'oreiller !
Cela permet aux enfants de dormir sans "tracas" ni soucis... pour le plus grand bonheur de leurs parents !
Petit pas à pas d'un modèle réalisé pour les petits soucis de sommeil de nos invitées...
vous trouverez d'autres réalisations en tous genres ici
Vous pouvez, au gré de votre envie créatrice les faire avec ou sans bras, avec ou sans cheveux, garçons ou filles (la seule différence au niveau de la réalisation sera le pantalon pour lequel il faut 2 jambes / ou la robe morceau unique)
Prenez donc 2 petits bouts de bois sur lesquels vous pouvez effectuer une petite encoche pour que les 2 morceaux s'adaptent bien (pas obligatoire, mais + pratique pour la suite) pour les bras vous réaliserez cette encoche au milieu, pour le corps, au quart supérieur.
Enroulez un petit bout de tissu pour faire une jupe (pour un pantalon, procédez de même mais sur les 2 jambes) puis, avec un joli fil (de coton ou laine fine) attachez les bras au corps tout en passant sur la ceinture de la jupe / pantalon pour bien le maintenir en place. Avec le même fil, allez jusqu'à l'extrémité d'un bras, revenez, et faites l'autre bras (pas besoin de couper le fil).
soit vous coller le bout de fil sur la fin, soit si vous avez laissé un petit bout de fil du début dépasser, vous pouvez finir en faisant un petit nœud.
Votre poupée est quasiment terminée, il ne vous reste qu'a colorier de noir les cheveux et faire 2 points pour les yeux, et un point rouge pour la bouche (optionnel aussi)
Il existe des poupées avec des cheveux pour cela réalisez une petite touffe de fils de la couleur des cheveux désirée, que vous attachez ensembles au centre en les nouant (comme un petit pompon), fixez avec un point de colle... voilà !
D'autres sites en parlent :
les petites têtes
Association terre équitable
Etikebo et beaucoup d'autres sites de commerce équitable...
J'espère que vous vous amuserez en les faisant et que vos nuits futures seront douces et paisibles !
https://www.facebook.com/LesCreationsdePistachette
lundi 21 juin 2010
lundi 5 octobre 2009
Panique chez MacQuick !
« Ce midi on mange avec les copines chez MacQuick !
- Wéééé ! super, ça va être trop génial !
- Et après on ira au spectacle.
-Ah ! ».
Après 20 minutes de trajet sous les « wééé on va manger des fri-teeees », « et du ket-chupeeeee », nous voilà attablés au MacQuick avec les copines.
Je demande à n°2 d’enlever son appareil dentaire avant de manger.
« - Je le mets où ??
- Euh... là tiens dans un gobelet».
Tous les regards se tournent vers l’appareil dentaire :
« C’est quoi ? », « beurk c’est pas beau ! », « oh c’est trop bizarre ce truc ! »...
Bon il faut bien avouer que ce n’est pas très "ragoutant" de manger avec ça sous le nez... Alors je l'emballe discrètement dans une serviette en papier.
Ah super dans le menu y a une BD « trop géniale », tellement géniale que les enfants se retrouvent tous en train de lire la BD au lieu de manger... Voilà les mamans obligées de se dévouer pour finir les nuggets et les frites froides, chouette !
Un petit café bien chaud pour faire passer le tout et il sera temps de partir. Mais :
« Maman je dois faire pipi!
- ah.
- moi aussi ...
- moi aussi !
- allez tout le monde aux toilettes !»
Évidemment quand on revient le café est froid mais bon, on commence à avoir l’habitude.
« Allez les filles, maman va aux toilettes puis on part au spectacle, mettez vos blousons pendant ce temps là !
- J’ai envie de faire pipi !
- mais tu viens d’y aller !
- J’ai encore envie !
- Bon...
- Moi aussi !
- Moi aussi!»
Ok, on file donc aux toilettes avec les 3 enfants…
Dix minutes plus tard nous voilà enfin prêts à partir.
« On n’a rien oublié ?
- Noooon! » répondent les enfants en chœur.
« Alors allons-y ! ».
Nous voilà depuis 20 minutes dans la voiture quand une petite voix se fait entendre : « et mon appareil ? ». Gros blanc.
« Tu n’as pas remis ton appareil ?!
- Non je crois pas...
- Vérifie !
- Non il est pas là ! ». Gros blanc.
- C'est pas vrai: on a jeté l'appareil à la poubelle !».
Vite j’appelle les renseignements pour avoir le numéro de MacQuick :
« Bonjour Monsieur, je viens de manger dans votre restaurant et ma fille a jeté son appareil dentaire dans l’une de vos poubelles ! ». Gros blanc.
- Allo ??? Avez-vous vidé les poubelles ?
- Je crois que oui Madame !
- Zut !
- ...et nos poubelles sont compactées Madame!
- M***** pardon !
- Ne bougez pas Madame je vais vérifier ... Vous avez de la chance Madame, la poubelle n’est pas encore partie à la benne !
- Chouette ! Je peux venir fouiller votre poubelle ???. Gros blanc.
- Je ne sais pas Madame, je vais demander ! ».
Vite nous faisons demi-tour et 20 minutes plus tard nous revoilà chez MacQuick. Une employée nous tend fièrement l’appareil : « voilà ! Mais maintenant il faut le désinfecter !!! ».
Nous remercions chaudement la dame, pour un peu on l’embrasserait ! On lui offrirait bien des fleurs mais nous sommes en rase campagne et il n’y a rien autour de nous (à part MacQuick!!!). Et puis ce matin numéro 1 avait déjà perdu ses lunettes de vue dans un grand magasin de sport, si l’on se met à offrir des fleurs à tous ceux qui nous retrouvent quelque chose il va nous falloir un abonnement chez le fleuriste !!!!!
Enfin bon ON va bien finir par s’y faire à ce fichu appareil dentaire ! C’est décidé, dorénavant on mangera en le regardant !!!!!!!!!!
- Wéééé ! super, ça va être trop génial !
- Et après on ira au spectacle.
-Ah ! ».
Après 20 minutes de trajet sous les « wééé on va manger des fri-teeees », « et du ket-chupeeeee », nous voilà attablés au MacQuick avec les copines.
Je demande à n°2 d’enlever son appareil dentaire avant de manger.
« - Je le mets où ??
- Euh... là tiens dans un gobelet».
Tous les regards se tournent vers l’appareil dentaire :
« C’est quoi ? », « beurk c’est pas beau ! », « oh c’est trop bizarre ce truc ! »...
Bon il faut bien avouer que ce n’est pas très "ragoutant" de manger avec ça sous le nez... Alors je l'emballe discrètement dans une serviette en papier.
Ah super dans le menu y a une BD « trop géniale », tellement géniale que les enfants se retrouvent tous en train de lire la BD au lieu de manger... Voilà les mamans obligées de se dévouer pour finir les nuggets et les frites froides, chouette !
Un petit café bien chaud pour faire passer le tout et il sera temps de partir. Mais :
« Maman je dois faire pipi!
- ah.
- moi aussi ...
- moi aussi !
- allez tout le monde aux toilettes !»
Évidemment quand on revient le café est froid mais bon, on commence à avoir l’habitude.
« Allez les filles, maman va aux toilettes puis on part au spectacle, mettez vos blousons pendant ce temps là !
- J’ai envie de faire pipi !
- mais tu viens d’y aller !
- J’ai encore envie !
- Bon...
- Moi aussi !
- Moi aussi!»
Ok, on file donc aux toilettes avec les 3 enfants…
Dix minutes plus tard nous voilà enfin prêts à partir.
« On n’a rien oublié ?
- Noooon! » répondent les enfants en chœur.
« Alors allons-y ! ».
Nous voilà depuis 20 minutes dans la voiture quand une petite voix se fait entendre : « et mon appareil ? ». Gros blanc.
« Tu n’as pas remis ton appareil ?!
- Non je crois pas...
- Vérifie !
- Non il est pas là ! ». Gros blanc.
- C'est pas vrai: on a jeté l'appareil à la poubelle !».
Vite j’appelle les renseignements pour avoir le numéro de MacQuick :
« Bonjour Monsieur, je viens de manger dans votre restaurant et ma fille a jeté son appareil dentaire dans l’une de vos poubelles ! ». Gros blanc.
- Allo ??? Avez-vous vidé les poubelles ?
- Je crois que oui Madame !
- Zut !
- ...et nos poubelles sont compactées Madame!
- M***** pardon !
- Ne bougez pas Madame je vais vérifier ... Vous avez de la chance Madame, la poubelle n’est pas encore partie à la benne !
- Chouette ! Je peux venir fouiller votre poubelle ???. Gros blanc.
- Je ne sais pas Madame, je vais demander ! ».
Vite nous faisons demi-tour et 20 minutes plus tard nous revoilà chez MacQuick. Une employée nous tend fièrement l’appareil : « voilà ! Mais maintenant il faut le désinfecter !!! ».
Nous remercions chaudement la dame, pour un peu on l’embrasserait ! On lui offrirait bien des fleurs mais nous sommes en rase campagne et il n’y a rien autour de nous (à part MacQuick!!!). Et puis ce matin numéro 1 avait déjà perdu ses lunettes de vue dans un grand magasin de sport, si l’on se met à offrir des fleurs à tous ceux qui nous retrouvent quelque chose il va nous falloir un abonnement chez le fleuriste !!!!!
Enfin bon ON va bien finir par s’y faire à ce fichu appareil dentaire ! C’est décidé, dorénavant on mangera en le regardant !!!!!!!!!!
vendredi 26 juin 2009
Les coupes menstruelles
Femme
Ô toi qui chaque mois utilises moult tampons et serviettes hygiéniques,
C'est à toi que je m'adresse !
J'ai fait une découverte bouleversante !
Après des années d'utilisation de tampons et serviettes (très peu écologiques), je me suis lancée dans l'utilisation d'une coupe menstruelle (suite à de nombreuses discussions sur un forum où je papote avec d'autres femmes qui ont titillé ma curiosité) .
Oui, alors je sais... au début on se dit "beurk... dégueuuuuu", etc, etc...
Mais passé ce stade, quand on regarde son utilisation en face... c'est "wouahou ! "
tout d'abord : pas de SCT, pas de ficelle qui dépasse (le top glamour du tampon), pas de sensation de sècheresse en début ou fin de cycle (tampons toujours), pas de sensation de mouillé (serviettes un autre top du glamour...), pas de sensation d'écoulement (serviette toujours), fini la transpiration excessive et l'humidité constante (serviettes encore...) et pour finir : fini les changes à chaque fois qu'on va aux toilettes ! ça c'est une révolution !
Vous rincez votre coupe matin et soir c'est tout ! (une fois en milieu de journée pour celles dont le flux est réellement important)
Autre avantage de ce système : vous visualisez enfin réellement la quantité de flux perdu ! Qui est dérisoire par rapport à l'idée qu'on peut se faire avec les protections jetables ! et dire qu'avant, il fallait que je me change toutes les 3 à 4 heures sous peine de débordement, là j'ai ri en voyant la coupe même pas pleine au bout d'une journée ! (comme quoi tampons et serviettes absorbent vraiment peu ! )
On s'adapte assez rapidement à l'insertion / extraction de la coupe.
Toutefois, les femmes ayant du mal à accepter psychologiquement d'insérer quelque chose dans leur vagin peuvent effectivement avoir du mal à s'y retrouver... mais je précise quand même que l'extraction / insertion de la coupe est plus propre que celle d'un tampon ! (On ne pousse pas la coupe aussi loin qu'un tampon )
Trève de blablas, je vous renvoie vers un article fort bien fait sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_menstruelle
Et je le répète, étant donné l'investissement (de 20 à 30 euros la coupe) n'hésitez plus ! foncez !
Ô toi qui chaque mois utilises moult tampons et serviettes hygiéniques,
C'est à toi que je m'adresse !
J'ai fait une découverte bouleversante !
Après des années d'utilisation de tampons et serviettes (très peu écologiques), je me suis lancée dans l'utilisation d'une coupe menstruelle (suite à de nombreuses discussions sur un forum où je papote avec d'autres femmes qui ont titillé ma curiosité) .
Oui, alors je sais... au début on se dit "beurk... dégueuuuuu", etc, etc...
Mais passé ce stade, quand on regarde son utilisation en face... c'est "wouahou ! "
tout d'abord : pas de SCT, pas de ficelle qui dépasse (le top glamour du tampon), pas de sensation de sècheresse en début ou fin de cycle (tampons toujours), pas de sensation de mouillé (serviettes un autre top du glamour...), pas de sensation d'écoulement (serviette toujours), fini la transpiration excessive et l'humidité constante (serviettes encore...) et pour finir : fini les changes à chaque fois qu'on va aux toilettes ! ça c'est une révolution !
Vous rincez votre coupe matin et soir c'est tout ! (une fois en milieu de journée pour celles dont le flux est réellement important)
Autre avantage de ce système : vous visualisez enfin réellement la quantité de flux perdu ! Qui est dérisoire par rapport à l'idée qu'on peut se faire avec les protections jetables ! et dire qu'avant, il fallait que je me change toutes les 3 à 4 heures sous peine de débordement, là j'ai ri en voyant la coupe même pas pleine au bout d'une journée ! (comme quoi tampons et serviettes absorbent vraiment peu ! )
On s'adapte assez rapidement à l'insertion / extraction de la coupe.
Toutefois, les femmes ayant du mal à accepter psychologiquement d'insérer quelque chose dans leur vagin peuvent effectivement avoir du mal à s'y retrouver... mais je précise quand même que l'extraction / insertion de la coupe est plus propre que celle d'un tampon ! (On ne pousse pas la coupe aussi loin qu'un tampon )
Trève de blablas, je vous renvoie vers un article fort bien fait sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_menstruelle
Et je le répète, étant donné l'investissement (de 20 à 30 euros la coupe) n'hésitez plus ! foncez !
vendredi 17 avril 2009
C'est pas triste chez les Legay! épisode 2: les mamies!
Aujourd’hui c’est l’amour fou ! Mais avant d’en arriver à ce stade, il a fallu beaucoup de zénitude (en fait non, j’avoue que j’ai plutôt appliqué la stratégie de l’évitement !) pour supporter la période des « tu devrais », « moi à ta place », « il faudrait », « moi il y a 28 ans » et autres « j’ai lu dans un magazine »….
Maintenant que chacun a trouvé sa place dans notre structure familiale élargie (vive les familles recomposées !) je peux dire haut et fort que j’aime « les » mamies ! Et oui LES mamies, car chez moi il y a 4 mamies !!!!
Il y a la mamie « maitresse d’école » : repas équilibrés, balades au grand air, TV bannie, devoirs faits plusieurs fois et chaussons O-BLI-GA-TOI-RES !
Il y a la mamie « cool », mais si vous savez bien, c’est celle qui s’est enfermée dehors et a du appeler les pompiers pour rentrer ! Eh oui, la mamie « cool » fume (un peu !) en cachette quand les enfants sont couchés !! Avec elle c’est l’aventure, la rigolade et les parties de fous rires !
Il y a la mamie « dans la lune » : le gâteau est brulé, la petite dernière se sauve sur la rue car la porte n’est jamais fermée et un couteau traine toujours sur la table !! Mais l’avantage c’est que le paquet de bonbons est toujours à portée de main et puis on fait les fous dans le jardin !
Il y a la mamie « père noël » qui arrive chaque fois les bras chargés de surprises et nous invite à Eurodisney ou à Center Parks (nous y allons bientôt, rassurez-moi : il n’y a pas de boutique là- bas ????).
Les mamies sont toutes différentes mais ont un point commun : un amour immense pour leurs petites filles !
J’oubliais l’essentiel : elles sont également les baby-sitters les plus parfaites du monde (et oui même lorsque les pompiers cassent la fenêtre de la cuisine en plein mois de Décembre pour faire rentrer une mamie coincée dehors en pyjama !). Les seules qui permettent à la maman poule que je suis de « laisser » ses filles et de partir en toute sérénité (s'offrir quelques parenthèses dorées !).
Alors moi je dis : merci mamies !
Maintenant que chacun a trouvé sa place dans notre structure familiale élargie (vive les familles recomposées !) je peux dire haut et fort que j’aime « les » mamies ! Et oui LES mamies, car chez moi il y a 4 mamies !!!!
Il y a la mamie « maitresse d’école » : repas équilibrés, balades au grand air, TV bannie, devoirs faits plusieurs fois et chaussons O-BLI-GA-TOI-RES !
Il y a la mamie « cool », mais si vous savez bien, c’est celle qui s’est enfermée dehors et a du appeler les pompiers pour rentrer ! Eh oui, la mamie « cool » fume (un peu !) en cachette quand les enfants sont couchés !! Avec elle c’est l’aventure, la rigolade et les parties de fous rires !
Il y a la mamie « dans la lune » : le gâteau est brulé, la petite dernière se sauve sur la rue car la porte n’est jamais fermée et un couteau traine toujours sur la table !! Mais l’avantage c’est que le paquet de bonbons est toujours à portée de main et puis on fait les fous dans le jardin !
Il y a la mamie « père noël » qui arrive chaque fois les bras chargés de surprises et nous invite à Eurodisney ou à Center Parks (nous y allons bientôt, rassurez-moi : il n’y a pas de boutique là- bas ????).
Les mamies sont toutes différentes mais ont un point commun : un amour immense pour leurs petites filles !
J’oubliais l’essentiel : elles sont également les baby-sitters les plus parfaites du monde (et oui même lorsque les pompiers cassent la fenêtre de la cuisine en plein mois de Décembre pour faire rentrer une mamie coincée dehors en pyjama !). Les seules qui permettent à la maman poule que je suis de « laisser » ses filles et de partir en toute sérénité (s'offrir quelques parenthèses dorées !).
Alors moi je dis : merci mamies !
mercredi 1 avril 2009
A méditer...
Fred Vargas, archéologue et écrivain français, connue pour des romans policiers tels que, entre autres, L'homme aux cercles bleus, Pars vite et reviens tard, a écrit un très beau texte que nous souhaitions vous faire partager...
"Nous y sommes " de Fred Vargas
Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
Archéologue et écrivain
"Nous y sommes " de Fred Vargas
Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
Archéologue et écrivain
mercredi 4 février 2009
Réaliser des puces d'amour en pâte polymère (FIMO ®)
Pour les débutantes en pâtes polymère de type FIMO®, voilà de petites réalisations qui raviront vos filles et leurs copines ! à adapter pour les garçons (ça fera l'objet d'un prochain article si vous le souhaitez !)
suivez mes réalisations diverses sur LesCreationsdePistachette
Tout d'abord on peut faire ces petites puces comme on le souhaite, à partir de 2 boules comme les "classiques", en forme de petites poupées russes, chinoises etc... la forme simplifiée et les couleurs aident à donner un cap ! la décoration rajoutée à la main rajoutera la touche personnelle !
Matériel :
- Pâte Fimo® (ou similaire) des couleurs choisies (minimum 2 : 1 couleur pour le corps, 1 couleur pour la tête/visage)
- 1 cutter, des ciseaux
- des cure dents ronds ou aiguilles (passeront au four) et du papier d'aluminium pour faire un socle pour la cuisson
- Un petit bout de fil de pêche (ou autre outil d'aide pour enfiler le fil dans la puce)
- Fil (sous forme d'échevette) de couleur assortie
- vernis spécial (pas obligatoire mais FORTEMENT recommandé)
- pour la décoration, peinture acrylique (quantités ridicules) et pinceau très fin, stylo doré (marque posca® ultra fin en ce qui me concerne), paillettes et tout ce que vous voudrez qui passe au four sans dommage !
1ère étape - Le modelage :
faire une boulette de la pâte pour le corps et faire une deuxième boulette couleur visage pour puce classique, pour une style babouchka, voir la photo, découper une petite section de "peau" et la placer pour faire le visage, la rouler encore délicatement dans ses mains pour bien "incruster" le visage dans le corps, et piquer le cure dent de haut en bas, rétablissez alors la forme générale (car forcément, ça s'aplatit un peu ! )
2ème étape - La première cuisson :
Cuire vos puces sur les cure dents plantés dans un petit boudin de papier aluminium enroulé par exemple, afin que les puces ne prennent pas la texture du support ! respectez les consignes figurant sur votre pâte polymère, généralement 30 minutes à 110°C, et laissez refroidir.
3ème étape - Décoration & Vernissage :
C'est là que vos yeux de lynx et vos doigts tremblotant entrent réellement en action !
grâce a un pinceau très fin, tracez au noir : cheveux, yeux et bouche de vos petits personnages, et respirez !
Prenez ensuite votre stylo doré, et allez y gaiement ! comme vous voulez, petits points, lignes, fleurs, soleils, cœurs... tout ce qui vous passera par la tête !
Une fois le tout bien sec, vernissez vos puces, vous pouvez voir sur la photo ci-dessous, la grosse différence entre la puce non vernie et mate et sa jumelle déjà vernie dont les couleurs sont + éclatantes et le doré bien plus brillant aussi !
Laissez sécher !
4ème étape - Deuxième cuisson :
tout comme la 1ère cuisson ! laissez vos puces sur cure dent (vérifiez AVANT cuisson qu'elles ne soient pas collées sur le cure dent, si c'est le cas, enlevez-les et retournez le cure dent pour les replanter proprement dessus).
5ème étape - Le fil ! :
Certaines personnes sont super douées pour enfiler plein de fils en même temps 2 fois dans un minuscule trou... pas moi !
Alors voici mon astuce économique : un petit bout de fil de pêche !
passez les 2 extrémités du fil de pêche dans votre puce (par le bas) et laissez dépasser une belle boucle dans laquelle vous passez votre fil de couleur. Vous n'avez plus qu'à tirer pour enfiler la puce !
Passez alors votre petit doigt dans la boucle (pour que le fil ne ressorte pas pendant que vous faites votre nœud) et placez un petit point de colle sur le nœud pour qu'il ne bouge plus une fois bien mis à ras de la puce... et là... eh bien vous avez fini votre puce !
A vous les jumeaux, triplettes, et tout type de communauté de puces en tous genres !
Pistachette
https://www.facebook.com/LesCreationsdePistachette
2ème étape - La première cuisson :
Cuire vos puces sur les cure dents plantés dans un petit boudin de papier aluminium enroulé par exemple, afin que les puces ne prennent pas la texture du support ! respectez les consignes figurant sur votre pâte polymère, généralement 30 minutes à 110°C, et laissez refroidir.
3ème étape - Décoration & Vernissage :
C'est là que vos yeux de lynx et vos doigts tremblotant entrent réellement en action !
grâce a un pinceau très fin, tracez au noir : cheveux, yeux et bouche de vos petits personnages, et respirez !
Prenez ensuite votre stylo doré, et allez y gaiement ! comme vous voulez, petits points, lignes, fleurs, soleils, cœurs... tout ce qui vous passera par la tête !
Une fois le tout bien sec, vernissez vos puces, vous pouvez voir sur la photo ci-dessous, la grosse différence entre la puce non vernie et mate et sa jumelle déjà vernie dont les couleurs sont + éclatantes et le doré bien plus brillant aussi !
Laissez sécher !
4ème étape - Deuxième cuisson :
tout comme la 1ère cuisson ! laissez vos puces sur cure dent (vérifiez AVANT cuisson qu'elles ne soient pas collées sur le cure dent, si c'est le cas, enlevez-les et retournez le cure dent pour les replanter proprement dessus).
5ème étape - Le fil ! :
Certaines personnes sont super douées pour enfiler plein de fils en même temps 2 fois dans un minuscule trou... pas moi !
Alors voici mon astuce économique : un petit bout de fil de pêche !
passez les 2 extrémités du fil de pêche dans votre puce (par le bas) et laissez dépasser une belle boucle dans laquelle vous passez votre fil de couleur. Vous n'avez plus qu'à tirer pour enfiler la puce !
Passez alors votre petit doigt dans la boucle (pour que le fil ne ressorte pas pendant que vous faites votre nœud) et placez un petit point de colle sur le nœud pour qu'il ne bouge plus une fois bien mis à ras de la puce... et là... eh bien vous avez fini votre puce !
A vous les jumeaux, triplettes, et tout type de communauté de puces en tous genres !
Pistachette
https://www.facebook.com/LesCreationsdePistachette
lundi 26 janvier 2009
C'est pas triste chez les Legay! épisode 1: journée type
Il y a des jours où l’on a envie de rien : on fait le strict minimum et on traine sur internet (ohhhhhhhhhhhh). Des jours où l’on est super en forme : les enfants sont de bonne humeur, la maison ressemble à une pub ricorée et on déborde d’énergie ! d’autres jours plus difficiles quand par exemple tout le monde (l’homme y compris, aïe !) à la gastro en même temps !
Mais la plupart du temps, la journée type d’une femme au foyer c’est ça :
7h: Le réveil sonne, on fait comme si on ne l’entendait pas !
Réveil difficile, on se demande bien pourquoi : n°2 a pleuré pour aller faire pipi à 1h, n°3 pour cause de doudou perdu à 2h47 et n°3 à 5h35 à cause d’une sombre histoire de loups et de sirènes... bref une nuit tout à fait ordinaire !
Habillage rapide, on file préparer le petit déjeuner de tout le monde sans oublier de faire taire le chat au passage en lui jetant une bonne rasade de croquettes (pour le changement d’eau et de litière euhhhhhhhhh on verra ça tout à l’heure, si on a le temps !).
7h30: réveil de n°1 qui ne veut pas aller à l’école. Ah... On parlemente quelques minutes et ouf, n°1 accepte de se lever ! Réveil de n°2 qui ne veut pas non plus aller à l’école. Aaaaaaaaah. Bon. On négocie de longues minutes et n°2 accepte de se trainer à la salle de bains à la seule condition de mettre son pantalon violet avec son t-shirt vert pomme à cœurs et à paillettes. Soit...
7h48: Personne ne veut s’habiller ! On teste une à une toutes sortes de méthodes pas forcément recommandables et enfin on arrive à les habiller et coiffer à peu près correctement.
L’Homme fait une apparition pour demander pourquoi on traine : c’est qu’il va être en retard au travail, lui !
8h05: Petit-déjeuner en famille : on essaye de ne pas faire attention aux mouvements d’humeur de l’Homme tout en surveillant que personne ne se tâche. On résiste stoïquement aux diverses propositions des enfants : non aux lunettes de soleil, bottes de pluie, lunettes de ski ou diadème de blanche-neige.
8h15: Tout le monde est prêt ! On n’a que 5 minutes de retard, chouette ! L’homme a un truc urgent à faire avant de partir, ah...
On attend. On attend. Non on n’enlève pas son bonnet ni son blouson, papa arrive. Non on n’a pas le temps de faire un dessin pour la maitresse. Oui on sait, maman n’est pas juste ! « Allez, allez » dit l’homme: « on est en retard, dépêchez- vous ! ». Bisous, bonne journée, à tout à l’heure !
8h30: Aaaaaaaaaaah 5 minutes de répit ça fait du bien ! on s’affale devant sa tasse de café et le journal.
9h: On vide le lave vaisselle, on range un peu et on fait une petite corvée sympa (le linge au choix !).
9h15: n°3 se réveille, alors on recommence : habillage, petit-déj, calinous, jeux et préparation du repas de midi.
11h15: On part chercher n°2 à l’école, en passant on fait une petite course (au choix à la pharmacie !). Tiens il pleut (encore !) ce n’est pas grave, on « emballe » n°3 avec l’habillage pluie de la poussette. Tout le long de la route on supporte les cris de n°3 qui n’aime pas être transformé en jambon sous cellophane.
11h45: On essaye de rentrer à la maison ! On supporte très calmement les pleurs de n°2 qui ne veut pas mettre sa capuche, n’aime pas le vent et n’a pas apprécié sa matinée à l’école. Bon. On bourre nos poches avec les trésors ramassés par n°2 : cailloux, bâtons, fleurs fanées et autres morceaux de plastiques non identifiés.
12h: A taaaaaaaaaaaable ! N°2 ne veut rien manger c’est pas bon. Ok. Par contre il veut bien du pain avec du sel dessus, ça c’est bon ! N°3 lui mange tout sans broncher, en en mettant partout. Le chat vient voir ce qu’il peut récupérer, du coup n°3 ne veut plus de son yaourt mais il veut bien le donner au chat ! N°3 crise parce qu’on a repris le yaourt au chat ! N°3 balance son assiette par terre, renverse son verre et se met debout sur sa chaise. On le sort de table. N°3 renverse son baril de clippo pour se venger, na !
13h: « C’est l’heure de la sieste ! » n°3 pleure : il ne veut pas aller à la sieste. N°3 hurle, trépigne et se roule par terre ! N° 3 est en pleine crise d’opposition non ? Tant bien que mal on monte n°3. On parvient avec brio à le changer et à le poser dans son lit ! « Doudooooooooooooooou » zut on a oublié doudou ! On part à sa recherche ! On ne trouve pas ce fichu doudou ! N° 2 nous dit que doudou doit être dans la machine à laver ! Ah ? Ah oui la machine à laver en plastique, ok ! Doudou retrouve son propriétaire écarlate et hoquetant. N°3 arrête de pleurer !
13h20: On redescend, on fait semblant de ne pas remarquer que pendant ce temps là n°2 s’est bien occupé avec les playmobils, les voitures et les instruments de musique. Tiens et avec les gommettes aussi on dirait. On aimerait bien lire son ELLE un peu avec un bon café mais pour ça faudrait d’abord débarrasser la table non ? On débarrasse la table, on remplit le lave vaisselle, on range un peu, on balaie (c’est fou ce que ça produit comme miettes 3 enfants et 1 chat !) et on fait une petite corvée (le linge, au choix!)
14h25: On se demande ce qu’on va bien pouvoir manger ce soir ? On interroge n°2 : « des crêpes » ! Bon. On appelle l’homme : « comme tu veux ma chérie ». OK. On improvise alors.
15h: On se ferait bien un autre café, mais c’est un peu tard là non ? On prépare le gouter et pendant qu’il cuit on fait une activité avec n°2, enfin on essaye ! N°2 ronchonne: il ne veut pas fabriquer une carte pour l'anniversaire de mamie mais faire de la peinture. On négocie : on fera la peinture ce soir avant le bain, d’accord ?
16h: On va réveiller n°3 pour aller chercher n°1 à l’école. N°3 pleure, il est mal réveillé ! N° 2 pleure, refuse de remettre ses chaussures : il voulait finir la carte de mamie ! N°3 pleure, ne veut pas mettre son blouson, ni son bonnet, ni ses chaussures. N°2 veut emmener sa poussette à l’école. N°3 aussi. Non. « le caddie alors ». On refuse sinon on va être en retard !
16h15: On part à l’école avec 2 petits machins hurlants.
16h30: On récupère n°1 à l’école. Il dit que la maitresse était de mauvaise humeur, que la cantine c’était pas bon et que de toute façon, il veut plus aller à l’école. Ah.
17h: On rentre enfin à la maison. N°1 a très faim. N°1 demande pourquoi on a fait des petits sablés au chocolat : il préférait des barquettes aux fraises. On se fait une tisane "forme et tonus" au ginseng, on en a bien besoin ! On finit aussi les petits sablés tiens !
17h30: On débarrasse la table, on remplit le lave vaisselle, on passe le balai (souvenez-vous les miettes, les 3 enfants, le chat…). On joue avec n°3 pendant que les 2 autres sortent tous les déguisements!
18h30: « Au baaaaaaaaaaaaaaain ». « Ah bin non alors et la peinture ? ». « C’est trop tard on fera ça demain, promis ». « C’est pas juste ! ». « Au bain ! ». N°1 ne veut pas y aller, n°2 non plus et n°3 suit le mouvement ! Cette fois on hurle : « c’est l’heure du bain et puis c’est tout ! ». Finalement tout le monde est d’accord pour aller prendre le bain s’il y a de la mousse ! Va pour la mousse !
18h45: Tout le monde dans l’eau, zou ! N°1 ne veut pas prendre son bain avec les 2 autres. Les 2 autres pleurent, ils veulent n°1 pour jouer aux dauphins ! N°1 accepte royalement de venir dans le bain. N°1 décide des règles du jeu des dauphins. Du coup n°2 et n°3 ne veulent plus jouer avec n°1 ! N°1 sort de l’eau il doit faire caca ! N°3 pleure : il ne veut pas qu’on le savonne. N°2 pleure parce que n°3 l’a éclaboussé. N°1 retourne dans le bain. On se dit qu’on a bien fait de prendre un carrelage si facile d’entretien. Pendant ce temps là on s’occupe du linge : on plie, on trie, on range. On nettoie un peu la salle de bains et les toilettes.On sort n°3 de l’eau : n°3 ne veut pas s’essuyer, ni mettre sa couche, ni s’habiller ! Lasse, on laisse n°3 batifoler nu dans la salle de bains ! N°1 et N°2 veulent eux aussi courir nus !
19h15: Tout le monde court tout nu dans la salle de bains ! On sort la serpillère car n°3 a fait pipi par terre. N°1 et n°2 pestent parce qu’ils ont marché dans le pipi ! On regarde l’heure : dommage, on aurait bien pris un petit café là tout de suite !
19h30: On est en retard ! « à taaaaaaaaable ! ». « Du poisson ? beeeeeeeeeeeeeeeeurk ». N°1 n’aime pas le poisson, n°2 non plus. N°3 ?? « Veux pô ». Bien. « Riz et courgettes alors ça va pour tout le monde ? ». N°1 veut bien mais avec du ketchup, n°2 n’a plus l’âge mais réclame quand même un biberon de lait, quant à n°3 finalement ça sera bibi, riz, courgettes ET ketchup ! On essaye de manger en même temps que tout le monde, finalement c’est pas mauvais le poisson froid. On débarrasse (un peu) la table.
20h: (au mieux ! 21h30 au pire !) L’Homme arrive. On a du mal à savoir s’il est de bonne ou mauvaise humeur… Il demande ce qu’il y a à manger : « du poisson pas bon » dixit les enfants ! « Dommage j’en ai mangé ce midi au resto, je pourrais pas avoir un steak plutôt ? ». Bin voyons ! Non c’est pas possible et oui je sais c’est pas juste mais c’est comme ça, na !
20h20: L’Homme joue au ballon, fait le loup et raconte une histoire d’ogre, génial, comme ça tout le monde est bien excité avant d’aller se coucher ! « Au liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ». « Noooooooooooooooooooooooon ». Personne ne veut aller se coucher. Étonnant. On négocie pour le coucher, on essaye de ne pas hurler : ça ne sert à rien et puis de toute façon on est bien trop fatiguée pour ça !N°1 ne veut pas se laver les dents, n°2 ne veut pas faire pipi et n°3 c’est simple il ne veut rien du tout!
On va coucher n°3 qui choisit comme tous les soirs la même histoire, on se laisse attendrir et on lit une 2ème histoire, on arrive à dire non à une troisième ! on dit bonne nuit à toutes les peluches de la pièce (on note pour demain soir d’en cacher un maximum !), on dispose doudou, poupée et peluche dans le bon ordre, on chante la petite chanson et « bonne nuit mon amour à demain ! ». Heureusement, n° 3 est trop fatigué pour râler et s’endort déjà !
N°1 et n°2 choisissent chacun une histoire : « pas trop longue l’histoire il est déjà tard ! » mais évidemment on se retrouve à lire la plus longue de la pile ! « Bonne nuit mon amour ». « Bonne nuit mon amour ». « A demain ! ».
21h: On remet de l’ordre dans la salle de bains, on s’apprête à redescendre quand soudain: "mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan"N°1 a soif, n°2 n’a plus de mouchoir et n°3 est réveillé, en même temps, ça tombe bien il a fait caca ! D’un pas trainant on satisfait tout ce petit monde en se demandant où l’Homme a bien pu passer et cette fois on hurle : « dodoooooooooooooooooooooo ! et je ne veux plus rien entendre, compris ! » Tant pis pour les voisins, on les verra à l’œuvre dans 2 ou 3 ans tiens !
21h15: On redescend : on débarrasse la table, on finit de remplir le lave-vaisselle, on range tout ce qui traine, on passe le balai (on vous a parlé des miettes déjà?). Faudrait peut-être passer la serpillère là non ? Bof, ça attendra bien demain ! Il est quelle heure là ? Oh, déjà! C'est pas grave va, on le prend quand même ce fichu café: on est tellement fatiguée que c'est pas un p'tit café qui va nous empêcher de dormir!!!!!!
Nesto.
ndlr : n'appellez pas tout de suite les services sociaux ! Ces chers enfants ont un vrai prénom que nous avons mis des mois à choisir ! les numéros sont juste là pour vous aider à vous y retrouver et par souci d'anonymat lol
Mais la plupart du temps, la journée type d’une femme au foyer c’est ça :
7h: Le réveil sonne, on fait comme si on ne l’entendait pas !
Réveil difficile, on se demande bien pourquoi : n°2 a pleuré pour aller faire pipi à 1h, n°3 pour cause de doudou perdu à 2h47 et n°3 à 5h35 à cause d’une sombre histoire de loups et de sirènes... bref une nuit tout à fait ordinaire !
Habillage rapide, on file préparer le petit déjeuner de tout le monde sans oublier de faire taire le chat au passage en lui jetant une bonne rasade de croquettes (pour le changement d’eau et de litière euhhhhhhhhh on verra ça tout à l’heure, si on a le temps !).
7h30: réveil de n°1 qui ne veut pas aller à l’école. Ah... On parlemente quelques minutes et ouf, n°1 accepte de se lever ! Réveil de n°2 qui ne veut pas non plus aller à l’école. Aaaaaaaaah. Bon. On négocie de longues minutes et n°2 accepte de se trainer à la salle de bains à la seule condition de mettre son pantalon violet avec son t-shirt vert pomme à cœurs et à paillettes. Soit...
7h48: Personne ne veut s’habiller ! On teste une à une toutes sortes de méthodes pas forcément recommandables et enfin on arrive à les habiller et coiffer à peu près correctement.
L’Homme fait une apparition pour demander pourquoi on traine : c’est qu’il va être en retard au travail, lui !
8h05: Petit-déjeuner en famille : on essaye de ne pas faire attention aux mouvements d’humeur de l’Homme tout en surveillant que personne ne se tâche. On résiste stoïquement aux diverses propositions des enfants : non aux lunettes de soleil, bottes de pluie, lunettes de ski ou diadème de blanche-neige.
8h15: Tout le monde est prêt ! On n’a que 5 minutes de retard, chouette ! L’homme a un truc urgent à faire avant de partir, ah...
On attend. On attend. Non on n’enlève pas son bonnet ni son blouson, papa arrive. Non on n’a pas le temps de faire un dessin pour la maitresse. Oui on sait, maman n’est pas juste ! « Allez, allez » dit l’homme: « on est en retard, dépêchez- vous ! ». Bisous, bonne journée, à tout à l’heure !
8h30: Aaaaaaaaaaah 5 minutes de répit ça fait du bien ! on s’affale devant sa tasse de café et le journal.
9h: On vide le lave vaisselle, on range un peu et on fait une petite corvée sympa (le linge au choix !).
9h15: n°3 se réveille, alors on recommence : habillage, petit-déj, calinous, jeux et préparation du repas de midi.
11h15: On part chercher n°2 à l’école, en passant on fait une petite course (au choix à la pharmacie !). Tiens il pleut (encore !) ce n’est pas grave, on « emballe » n°3 avec l’habillage pluie de la poussette. Tout le long de la route on supporte les cris de n°3 qui n’aime pas être transformé en jambon sous cellophane.
11h45: On essaye de rentrer à la maison ! On supporte très calmement les pleurs de n°2 qui ne veut pas mettre sa capuche, n’aime pas le vent et n’a pas apprécié sa matinée à l’école. Bon. On bourre nos poches avec les trésors ramassés par n°2 : cailloux, bâtons, fleurs fanées et autres morceaux de plastiques non identifiés.
12h: A taaaaaaaaaaaable ! N°2 ne veut rien manger c’est pas bon. Ok. Par contre il veut bien du pain avec du sel dessus, ça c’est bon ! N°3 lui mange tout sans broncher, en en mettant partout. Le chat vient voir ce qu’il peut récupérer, du coup n°3 ne veut plus de son yaourt mais il veut bien le donner au chat ! N°3 crise parce qu’on a repris le yaourt au chat ! N°3 balance son assiette par terre, renverse son verre et se met debout sur sa chaise. On le sort de table. N°3 renverse son baril de clippo pour se venger, na !
13h: « C’est l’heure de la sieste ! » n°3 pleure : il ne veut pas aller à la sieste. N°3 hurle, trépigne et se roule par terre ! N° 3 est en pleine crise d’opposition non ? Tant bien que mal on monte n°3. On parvient avec brio à le changer et à le poser dans son lit ! « Doudooooooooooooooou » zut on a oublié doudou ! On part à sa recherche ! On ne trouve pas ce fichu doudou ! N° 2 nous dit que doudou doit être dans la machine à laver ! Ah ? Ah oui la machine à laver en plastique, ok ! Doudou retrouve son propriétaire écarlate et hoquetant. N°3 arrête de pleurer !
13h20: On redescend, on fait semblant de ne pas remarquer que pendant ce temps là n°2 s’est bien occupé avec les playmobils, les voitures et les instruments de musique. Tiens et avec les gommettes aussi on dirait. On aimerait bien lire son ELLE un peu avec un bon café mais pour ça faudrait d’abord débarrasser la table non ? On débarrasse la table, on remplit le lave vaisselle, on range un peu, on balaie (c’est fou ce que ça produit comme miettes 3 enfants et 1 chat !) et on fait une petite corvée (le linge, au choix!)
14h25: On se demande ce qu’on va bien pouvoir manger ce soir ? On interroge n°2 : « des crêpes » ! Bon. On appelle l’homme : « comme tu veux ma chérie ». OK. On improvise alors.
15h: On se ferait bien un autre café, mais c’est un peu tard là non ? On prépare le gouter et pendant qu’il cuit on fait une activité avec n°2, enfin on essaye ! N°2 ronchonne: il ne veut pas fabriquer une carte pour l'anniversaire de mamie mais faire de la peinture. On négocie : on fera la peinture ce soir avant le bain, d’accord ?
16h: On va réveiller n°3 pour aller chercher n°1 à l’école. N°3 pleure, il est mal réveillé ! N° 2 pleure, refuse de remettre ses chaussures : il voulait finir la carte de mamie ! N°3 pleure, ne veut pas mettre son blouson, ni son bonnet, ni ses chaussures. N°2 veut emmener sa poussette à l’école. N°3 aussi. Non. « le caddie alors ». On refuse sinon on va être en retard !
16h15: On part à l’école avec 2 petits machins hurlants.
16h30: On récupère n°1 à l’école. Il dit que la maitresse était de mauvaise humeur, que la cantine c’était pas bon et que de toute façon, il veut plus aller à l’école. Ah.
17h: On rentre enfin à la maison. N°1 a très faim. N°1 demande pourquoi on a fait des petits sablés au chocolat : il préférait des barquettes aux fraises. On se fait une tisane "forme et tonus" au ginseng, on en a bien besoin ! On finit aussi les petits sablés tiens !
17h30: On débarrasse la table, on remplit le lave vaisselle, on passe le balai (souvenez-vous les miettes, les 3 enfants, le chat…). On joue avec n°3 pendant que les 2 autres sortent tous les déguisements!
18h30: « Au baaaaaaaaaaaaaaain ». « Ah bin non alors et la peinture ? ». « C’est trop tard on fera ça demain, promis ». « C’est pas juste ! ». « Au bain ! ». N°1 ne veut pas y aller, n°2 non plus et n°3 suit le mouvement ! Cette fois on hurle : « c’est l’heure du bain et puis c’est tout ! ». Finalement tout le monde est d’accord pour aller prendre le bain s’il y a de la mousse ! Va pour la mousse !
18h45: Tout le monde dans l’eau, zou ! N°1 ne veut pas prendre son bain avec les 2 autres. Les 2 autres pleurent, ils veulent n°1 pour jouer aux dauphins ! N°1 accepte royalement de venir dans le bain. N°1 décide des règles du jeu des dauphins. Du coup n°2 et n°3 ne veulent plus jouer avec n°1 ! N°1 sort de l’eau il doit faire caca ! N°3 pleure : il ne veut pas qu’on le savonne. N°2 pleure parce que n°3 l’a éclaboussé. N°1 retourne dans le bain. On se dit qu’on a bien fait de prendre un carrelage si facile d’entretien. Pendant ce temps là on s’occupe du linge : on plie, on trie, on range. On nettoie un peu la salle de bains et les toilettes.On sort n°3 de l’eau : n°3 ne veut pas s’essuyer, ni mettre sa couche, ni s’habiller ! Lasse, on laisse n°3 batifoler nu dans la salle de bains ! N°1 et N°2 veulent eux aussi courir nus !
19h15: Tout le monde court tout nu dans la salle de bains ! On sort la serpillère car n°3 a fait pipi par terre. N°1 et n°2 pestent parce qu’ils ont marché dans le pipi ! On regarde l’heure : dommage, on aurait bien pris un petit café là tout de suite !
19h30: On est en retard ! « à taaaaaaaaable ! ». « Du poisson ? beeeeeeeeeeeeeeeeurk ». N°1 n’aime pas le poisson, n°2 non plus. N°3 ?? « Veux pô ». Bien. « Riz et courgettes alors ça va pour tout le monde ? ». N°1 veut bien mais avec du ketchup, n°2 n’a plus l’âge mais réclame quand même un biberon de lait, quant à n°3 finalement ça sera bibi, riz, courgettes ET ketchup ! On essaye de manger en même temps que tout le monde, finalement c’est pas mauvais le poisson froid. On débarrasse (un peu) la table.
20h: (au mieux ! 21h30 au pire !) L’Homme arrive. On a du mal à savoir s’il est de bonne ou mauvaise humeur… Il demande ce qu’il y a à manger : « du poisson pas bon » dixit les enfants ! « Dommage j’en ai mangé ce midi au resto, je pourrais pas avoir un steak plutôt ? ». Bin voyons ! Non c’est pas possible et oui je sais c’est pas juste mais c’est comme ça, na !
20h20: L’Homme joue au ballon, fait le loup et raconte une histoire d’ogre, génial, comme ça tout le monde est bien excité avant d’aller se coucher ! « Au liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ». « Noooooooooooooooooooooooon ». Personne ne veut aller se coucher. Étonnant. On négocie pour le coucher, on essaye de ne pas hurler : ça ne sert à rien et puis de toute façon on est bien trop fatiguée pour ça !N°1 ne veut pas se laver les dents, n°2 ne veut pas faire pipi et n°3 c’est simple il ne veut rien du tout!
On va coucher n°3 qui choisit comme tous les soirs la même histoire, on se laisse attendrir et on lit une 2ème histoire, on arrive à dire non à une troisième ! on dit bonne nuit à toutes les peluches de la pièce (on note pour demain soir d’en cacher un maximum !), on dispose doudou, poupée et peluche dans le bon ordre, on chante la petite chanson et « bonne nuit mon amour à demain ! ». Heureusement, n° 3 est trop fatigué pour râler et s’endort déjà !
N°1 et n°2 choisissent chacun une histoire : « pas trop longue l’histoire il est déjà tard ! » mais évidemment on se retrouve à lire la plus longue de la pile ! « Bonne nuit mon amour ». « Bonne nuit mon amour ». « A demain ! ».
21h: On remet de l’ordre dans la salle de bains, on s’apprête à redescendre quand soudain: "mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan"N°1 a soif, n°2 n’a plus de mouchoir et n°3 est réveillé, en même temps, ça tombe bien il a fait caca ! D’un pas trainant on satisfait tout ce petit monde en se demandant où l’Homme a bien pu passer et cette fois on hurle : « dodoooooooooooooooooooooo ! et je ne veux plus rien entendre, compris ! » Tant pis pour les voisins, on les verra à l’œuvre dans 2 ou 3 ans tiens !
21h15: On redescend : on débarrasse la table, on finit de remplir le lave-vaisselle, on range tout ce qui traine, on passe le balai (on vous a parlé des miettes déjà?). Faudrait peut-être passer la serpillère là non ? Bof, ça attendra bien demain ! Il est quelle heure là ? Oh, déjà! C'est pas grave va, on le prend quand même ce fichu café: on est tellement fatiguée que c'est pas un p'tit café qui va nous empêcher de dormir!!!!!!
Nesto.
ndlr : n'appellez pas tout de suite les services sociaux ! Ces chers enfants ont un vrai prénom que nous avons mis des mois à choisir ! les numéros sont juste là pour vous aider à vous y retrouver et par souci d'anonymat lol
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