lundi 5 octobre 2009

Panique chez MacQuick !

« Ce midi on mange avec les copines chez MacQuick !
- Wéééé ! super, ça va être trop génial !
- Et après on ira au spectacle.
-Ah ! ».
Après 20 minutes de trajet sous les « wééé on va manger des fri-teeees », « et du ket-chupeeeee », nous voilà attablés au MacQuick avec les copines.
Je demande à n°2 d’enlever son appareil dentaire avant de manger.
« - Je le mets où ??
- Euh... là tiens dans un gobelet».
Tous les regards se tournent vers l’appareil dentaire :
« C’est quoi ? », « beurk c’est pas beau ! », « oh c’est trop bizarre ce truc ! »...
Bon il faut bien avouer que ce n’est pas très "ragoutant" de manger avec ça sous le nez... Alors je l'emballe discrètement dans une serviette en papier.
Ah super dans le menu y a une BD « trop géniale », tellement géniale que les enfants se retrouvent tous en train de lire la BD au lieu de manger... Voilà les mamans obligées de se dévouer pour finir les nuggets et les frites froides, chouette !
Un petit café bien chaud pour faire passer le tout et il sera temps de partir. Mais :
« Maman je dois faire pipi!
- ah.
- moi aussi ...
- moi aussi !
- allez tout le monde aux toilettes !»
Évidemment quand on revient le café est froid mais bon, on commence à avoir l’habitude.
« Allez les filles, maman va aux toilettes puis on part au spectacle, mettez vos blousons pendant ce temps là !
- J’ai envie de faire pipi !
- mais tu viens d’y aller !
- J’ai encore envie !
- Bon...
- Moi aussi !
- Moi aussi!»
Ok, on file donc aux toilettes avec les 3 enfants…
Dix minutes plus tard nous voilà enfin prêts à partir.
« On n’a rien oublié ?
- Noooon! » répondent les enfants en chœur.
« Alors allons-y ! ».

Nous voilà depuis 20 minutes dans la voiture quand une petite voix se fait entendre : « et mon appareil ? ». Gros blanc.
« Tu n’as pas remis ton appareil ?!
- Non je crois pas...
- Vérifie !
- Non il est pas là ! ». Gros blanc.
- C'est pas vrai: on a jeté l'appareil à la poubelle !».
Vite j’appelle les renseignements pour avoir le numéro de MacQuick :
« Bonjour Monsieur, je viens de manger dans votre restaurant et ma fille a jeté son appareil dentaire dans l’une de vos poubelles ! ». Gros blanc.
- Allo ??? Avez-vous vidé les poubelles ?
- Je crois que oui Madame !
- Zut !
- ...et nos poubelles sont compactées Madame!
- M***** pardon !
- Ne bougez pas Madame je vais vérifier ... Vous avez de la chance Madame, la poubelle n’est pas encore partie à la benne !
- Chouette ! Je peux venir fouiller votre poubelle ???. Gros blanc.
- Je ne sais pas Madame, je vais demander ! ».
Vite nous faisons demi-tour et 20 minutes plus tard nous revoilà chez MacQuick. Une employée nous tend fièrement l’appareil : « voilà ! Mais maintenant il faut le désinfecter !!! ».

Nous remercions chaudement la dame, pour un peu on l’embrasserait ! On lui offrirait bien des fleurs mais nous sommes en rase campagne et il n’y a rien autour de nous (à part MacQuick!!!). Et puis ce matin numéro 1 avait déjà perdu ses lunettes de vue dans un grand magasin de sport, si l’on se met à offrir des fleurs à tous ceux qui nous retrouvent quelque chose il va nous falloir un abonnement chez le fleuriste !!!!!
Enfin bon ON va bien finir par s’y faire à ce fichu appareil dentaire ! C’est décidé, dorénavant on mangera en le regardant !!!!!!!!!!

vendredi 26 juin 2009

Les coupes menstruelles

Femme
Ô toi qui chaque mois utilises moult tampons et serviettes hygiéniques,
C'est à toi que je m'adresse !

J'ai fait une découverte bouleversante !
Après des années d'utilisation de tampons et serviettes (très peu écologiques), je me suis lancée dans l'utilisation d'une coupe menstruelle (suite à de nombreuses discussions sur un forum je papote avec d'autres femmes qui ont titillé ma curiosité) .


Oui, alors je sais... au début on se dit "beurk... dégueuuuuu", etc, etc...
Mais passé ce stade, quand on regarde son utilisation en face... c'est "wouahou ! "

tout d'abord : pas de SCT, pas de ficelle qui dépasse (le top glamour du tampon), pas de sensation de sècheresse en début ou fin de cycle (tampons toujours), pas de sensation de mouillé (serviettes un autre top du glamour...), pas de sensation d'écoulement (serviette toujours), fini la transpiration excessive et l'humidité constante (serviettes encore...) et pour finir : fini les changes à chaque fois qu'on va aux toilettes ! ça c'est une révolution !
Vous rincez votre coupe matin et soir c'est tout ! (une fois en milieu de journée pour celles dont le flux est réellement important)

Autre avantage de ce système : vous visualisez enfin réellement la quantité de flux perdu ! Qui est dérisoire par rapport à l'idée qu'on peut se faire avec les protections jetables ! et dire qu'avant, il fallait que je me change toutes les 3 à 4 heures sous peine de débordement, là j'ai ri en voyant la coupe même pas pleine au bout d'une journée ! (comme quoi tampons et serviettes absorbent vraiment peu ! )

On s'adapte assez rapidement à l'insertion / extraction de la coupe.
Toutefois, les femmes ayant du mal à accepter psychologiquement d'insérer quelque chose dans leur vagin peuvent effectivement avoir du mal à s'y retrouver... mais je précise quand même que l'extraction / insertion de la coupe est plus propre que celle d'un tampon ! (On ne pousse pas la coupe aussi loin qu'un tampon )

Trève de blablas, je vous renvoie vers un article fort bien fait sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_menstruelle

Et je le répète, étant donné l'investissement (de 20 à 30 euros la coupe) n'hésitez plus ! foncez !

vendredi 17 avril 2009

C'est pas triste chez les Legay! épisode 2: les mamies!

Aujourd’hui c’est l’amour fou ! Mais avant d’en arriver à ce stade, il a fallu beaucoup de zénitude (en fait non, j’avoue que j’ai plutôt appliqué la stratégie de l’évitement !) pour supporter la période des « tu devrais », « moi à ta place », « il faudrait », « moi il y a 28 ans » et autres « j’ai lu dans un magazine »….
Maintenant que chacun a trouvé sa place dans notre structure familiale élargie (vive les familles recomposées !) je peux dire haut et fort que j’aime « les » mamies ! Et oui LES mamies, car chez moi il y a 4 mamies !!!!

Il y a la mamie « maitresse d’école » : repas équilibrés, balades au grand air, TV bannie, devoirs faits plusieurs fois et chaussons O-BLI-GA-TOI-RES !

Il y a la mamie « cool », mais si vous savez bien, c’est celle qui s’est enfermée dehors et a du appeler les pompiers pour rentrer ! Eh oui, la mamie « cool » fume (un peu !) en cachette quand les enfants sont couchés !! Avec elle c’est l’aventure, la rigolade et les parties de fous rires !

Il y a la mamie « dans la lune » : le gâteau est brulé, la petite dernière se sauve sur la rue car la porte n’est jamais fermée et un couteau traine toujours sur la table !! Mais l’avantage c’est que le paquet de bonbons est toujours à portée de main et puis on fait les fous dans le jardin !

Il y a la mamie « père noël » qui arrive chaque fois les bras chargés de surprises et nous invite à Eurodisney ou à Center Parks (nous y allons bientôt, rassurez-moi : il n’y a pas de boutique là- bas ????).

Les mamies sont toutes différentes mais ont un point commun : un amour immense pour leurs petites filles !
J’oubliais l’essentiel : elles sont également les baby-sitters les plus parfaites du monde (et oui même lorsque les pompiers cassent la fenêtre de la cuisine en plein mois de Décembre pour faire rentrer une mamie coincée dehors en pyjama !). Les seules qui permettent à la maman poule que je suis de « laisser » ses filles et de partir en toute sérénité (s'offrir quelques parenthèses dorées !).

Alors moi je dis : merci mamies !



mercredi 1 avril 2009

A méditer...

Fred Vargas, archéologue et écrivain français, connue pour des romans policiers tels que, entre autres, L'homme aux cercles bleus, Pars vite et reviens tard, a écrit un très beau texte que nous souhaitions vous faire partager...

"Nous y sommes " de Fred Vargas

Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.

Nous avons chanté, dansé.

Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.Certes.

Mais nous y sommes.

A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui.

On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié :Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

Sauvez-moi, ou crevez avec moi.Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

S'efforcer. Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

mercredi 4 février 2009

Réaliser des puces d'amour en pâte polymère (FIMO ®)


Pour les débutantes en pâtes polymère de type FIMO®, voilà de petites réalisations qui raviront vos filles et leurs copines ! à adapter pour les garçons (ça fera l'objet d'un prochain article si vous le souhaitez !)
suivez mes réalisations diverses sur LesCreationsdePistachette

Tout d'abord on peut faire ces petites puces comme on le souhaite, à partir de 2 boules comme les "classiques", en forme de petites poupées russes, chinoises etc... la forme simplifiée et les couleurs aident à donner un cap ! la décoration rajoutée à la main rajoutera la touche personnelle !

Matériel :
  • Pâte Fimo® (ou similaire) des couleurs choisies (minimum 2 : 1 couleur pour le corps, 1 couleur pour la tête/visage)
  • 1 cutter, des ciseaux
  • des cure dents ronds ou aiguilles (passeront au four) et du papier d'aluminium pour faire un socle pour la cuisson
  • Un petit bout de fil de pêche (ou autre outil d'aide pour enfiler le fil dans la puce)
  • Fil (sous forme d'échevette) de couleur assortie
  • vernis spécial (pas obligatoire mais FORTEMENT recommandé)
  • pour la décoration, peinture acrylique (quantités ridicules) et pinceau très fin, stylo doré (marque posca® ultra fin en ce qui me concerne), paillettes et tout ce que vous voudrez qui passe au four sans dommage !
Voici donc, étape par étape comment je procède :



1ère étape - Le modelage :


faire une boulette de la pâte pour le corps et faire une deuxième boulette couleur visage pour puce classique, pour une style babouchka, voir la photo, découper une petite section de "peau" et la placer pour faire le visage, la rouler encore délicatement dans ses mains pour bien "incruster" le visage dans le corps, et piquer le cure dent de haut en bas, rétablissez alors la forme générale (car forcément, ça s'aplatit un peu ! )

2ème étape - La première cuisson :

Cuire vos puces sur les cure dents plantés dans un petit boudin de papier aluminium enroulé par exemple, afin que les puces ne prennent pas la texture du support ! respectez les consignes figurant sur votre pâte polymère, généralement 30 minutes à 110°C, et laissez refroidir.

3ème étape - Décoration & Vernissage :

C'est là que vos yeux de lynx et vos doigts tremblotant entrent réellement en action !
grâce a un pinceau très fin, tracez au noir : cheveux, yeux et bouche de vos petits personnages, et respirez !
Prenez ensuite votre stylo doré, et allez y gaiement ! comme vous voulez, petits points, lignes, fleurs, soleils, cœurs... tout ce qui vous passera par la tête !
Une fois le tout bien sec, vernissez vos puces, vous pouvez voir sur la photo ci-dessous, la grosse différence entre la puce non vernie et mate et sa jumelle déjà vernie dont les couleurs sont + éclatantes et le doré bien plus brillant aussi !


Laissez sécher !

4ème étape - Deuxième cuisson :

tout comme la 1ère cuisson ! laissez vos puces sur cure dent (vérifiez AVANT cuisson qu'elles ne soient pas collées sur le cure dent, si c'est le cas, enlevez-les et retournez le cure dent pour les replanter proprement dessus).

5ème étape - Le fil ! :

Certaines personnes sont super douées pour enfiler plein de fils en même temps 2 fois dans un minuscule trou... pas moi !
Alors voici mon astuce économique : un petit bout de fil de pêche !
passez les 2 extrémités du fil de pêche dans votre puce (par le bas) et laissez dépasser une belle boucle dans laquelle vous passez votre fil de couleur. Vous n'avez plus qu'à tirer pour enfiler la puce !



Passez alors votre petit doigt dans la boucle (pour que le fil ne ressorte pas pendant que vous faites votre nœud) et placez un petit point de colle sur le nœud pour qu'il ne bouge plus une fois bien mis à ras de la puce... et là... eh bien vous avez fini votre puce !



A vous les jumeaux, triplettes, et tout type de communauté de puces en tous genres !



Pistachette
https://www.facebook.com/LesCreationsdePistachette

lundi 26 janvier 2009

C'est pas triste chez les Legay! épisode 1: journée type

Il y a des jours où l’on a envie de rien : on fait le strict minimum et on traine sur internet (ohhhhhhhhhhhh). Des jours où l’on est super en forme : les enfants sont de bonne humeur, la maison ressemble à une pub ricorée et on déborde d’énergie ! d’autres jours plus difficiles quand par exemple tout le monde (l’homme y compris, aïe !) à la gastro en même temps !
Mais la plupart du temps, la journée type d’une femme au foyer c’est ça :

7h: Le réveil sonne, on fait comme si on ne l’entendait pas !
Réveil difficile, on se demande bien pourquoi : n°2 a pleuré pour aller faire pipi à 1h, n°3 pour cause de doudou perdu à 2h47 et n°3 à 5h35 à cause d’une sombre histoire de loups et de sirènes... bref une nuit tout à fait ordinaire !
Habillage rapide, on file préparer le petit déjeuner de tout le monde sans oublier de faire taire le chat au passage en lui jetant une bonne rasade de croquettes (pour le changement d’eau et de litière euhhhhhhhhh on verra ça tout à l’heure, si on a le temps !).

7h30: réveil de n°1 qui ne veut pas aller à l’école. Ah... On parlemente quelques minutes et ouf, n°1 accepte de se lever ! Réveil de n°2 qui ne veut pas non plus aller à l’école. Aaaaaaaaah. Bon. On négocie de longues minutes et n°2 accepte de se trainer à la salle de bains à la seule condition de mettre son pantalon violet avec son t-shirt vert pomme à cœurs et à paillettes. Soit...

7h48: Personne ne veut s’habiller ! On teste une à une toutes sortes de méthodes pas forcément recommandables et enfin on arrive à les habiller et coiffer à peu près correctement.
L’Homme fait une apparition pour demander pourquoi on traine : c’est qu’il va être en retard au travail, lui !

8h05: Petit-déjeuner en famille : on essaye de ne pas faire attention aux mouvements d’humeur de l’Homme tout en surveillant que personne ne se tâche. On résiste stoïquement aux diverses propositions des enfants : non aux lunettes de soleil, bottes de pluie, lunettes de ski ou diadème de blanche-neige.

8h15: Tout le monde est prêt ! On n’a que 5 minutes de retard, chouette ! L’homme a un truc urgent à faire avant de partir, ah...
On attend. On attend. Non on n’enlève pas son bonnet ni son blouson, papa arrive. Non on n’a pas le temps de faire un dessin pour la maitresse. Oui on sait, maman n’est pas juste ! « Allez, allez » dit l’homme: « on est en retard, dépêchez- vous ! ». Bisous, bonne journée, à tout à l’heure !

8h30: Aaaaaaaaaaah 5 minutes de répit ça fait du bien ! on s’affale devant sa tasse de café et le journal.

9h: On vide le lave vaisselle, on range un peu et on fait une petite corvée sympa (le linge au choix !).

9h15: n°3 se réveille, alors on recommence : habillage, petit-déj, calinous, jeux et préparation du repas de midi.

11h15: On part chercher n°2 à l’école, en passant on fait une petite course (au choix à la pharmacie !). Tiens il pleut (encore !) ce n’est pas grave, on « emballe » n°3 avec l’habillage pluie de la poussette. Tout le long de la route on supporte les cris de n°3 qui n’aime pas être transformé en jambon sous cellophane.

11h45: On essaye de rentrer à la maison ! On supporte très calmement les pleurs de n°2 qui ne veut pas mettre sa capuche, n’aime pas le vent et n’a pas apprécié sa matinée à l’école. Bon. On bourre nos poches avec les trésors ramassés par n°2 : cailloux, bâtons, fleurs fanées et autres morceaux de plastiques non identifiés.

12h: A taaaaaaaaaaaable ! N°2 ne veut rien manger c’est pas bon. Ok. Par contre il veut bien du pain avec du sel dessus, ça c’est bon ! N°3 lui mange tout sans broncher, en en mettant partout. Le chat vient voir ce qu’il peut récupérer, du coup n°3 ne veut plus de son yaourt mais il veut bien le donner au chat ! N°3 crise parce qu’on a repris le yaourt au chat ! N°3 balance son assiette par terre, renverse son verre et se met debout sur sa chaise. On le sort de table. N°3 renverse son baril de clippo pour se venger, na !

13h: « C’est l’heure de la sieste ! » n°3 pleure : il ne veut pas aller à la sieste. N°3 hurle, trépigne et se roule par terre ! N° 3 est en pleine crise d’opposition non ? Tant bien que mal on monte n°3. On parvient avec brio à le changer et à le poser dans son lit ! « Doudooooooooooooooou » zut on a oublié doudou ! On part à sa recherche ! On ne trouve pas ce fichu doudou ! N° 2 nous dit que doudou doit être dans la machine à laver ! Ah ? Ah oui la machine à laver en plastique, ok ! Doudou retrouve son propriétaire écarlate et hoquetant. N°3 arrête de pleurer !

13h20: On redescend, on fait semblant de ne pas remarquer que pendant ce temps là n°2 s’est bien occupé avec les playmobils, les voitures et les instruments de musique. Tiens et avec les gommettes aussi on dirait. On aimerait bien lire son ELLE un peu avec un bon café mais pour ça faudrait d’abord débarrasser la table non ? On débarrasse la table, on remplit le lave vaisselle, on range un peu, on balaie (c’est fou ce que ça produit comme miettes 3 enfants et 1 chat !) et on fait une petite corvée (le linge, au choix!)

14h25: On se demande ce qu’on va bien pouvoir manger ce soir ? On interroge n°2 : « des crêpes » ! Bon. On appelle l’homme : « comme tu veux ma chérie ». OK. On improvise alors.

15h: On se ferait bien un autre café, mais c’est un peu tard là non ? On prépare le gouter et pendant qu’il cuit on fait une activité avec n°2, enfin on essaye ! N°2 ronchonne: il ne veut pas fabriquer une carte pour l'anniversaire de mamie mais faire de la peinture. On négocie : on fera la peinture ce soir avant le bain, d’accord ?

16h: On va réveiller n°3 pour aller chercher n°1 à l’école. N°3 pleure, il est mal réveillé ! N° 2 pleure, refuse de remettre ses chaussures : il voulait finir la carte de mamie ! N°3 pleure, ne veut pas mettre son blouson, ni son bonnet, ni ses chaussures. N°2 veut emmener sa poussette à l’école. N°3 aussi. Non. « le caddie alors ». On refuse sinon on va être en retard !

16h15: On part à l’école avec 2 petits machins hurlants.

16h30: On récupère n°1 à l’école. Il dit que la maitresse était de mauvaise humeur, que la cantine c’était pas bon et que de toute façon, il veut plus aller à l’école. Ah.

17h: On rentre enfin à la maison. N°1 a très faim. N°1 demande pourquoi on a fait des petits sablés au chocolat : il préférait des barquettes aux fraises. On se fait une tisane "forme et tonus" au ginseng, on en a bien besoin ! On finit aussi les petits sablés tiens !

17h30: On débarrasse la table, on remplit le lave vaisselle, on passe le balai (souvenez-vous les miettes, les 3 enfants, le chat…). On joue avec n°3 pendant que les 2 autres sortent tous les déguisements!

18h30: « Au baaaaaaaaaaaaaaain ». « Ah bin non alors et la peinture ? ». « C’est trop tard on fera ça demain, promis ». « C’est pas juste ! ». « Au bain ! ». N°1 ne veut pas y aller, n°2 non plus et n°3 suit le mouvement ! Cette fois on hurle : « c’est l’heure du bain et puis c’est tout ! ». Finalement tout le monde est d’accord pour aller prendre le bain s’il y a de la mousse ! Va pour la mousse !

18h45: Tout le monde dans l’eau, zou ! N°1 ne veut pas prendre son bain avec les 2 autres. Les 2 autres pleurent, ils veulent n°1 pour jouer aux dauphins ! N°1 accepte royalement de venir dans le bain. N°1 décide des règles du jeu des dauphins. Du coup n°2 et n°3 ne veulent plus jouer avec n°1 ! N°1 sort de l’eau il doit faire caca ! N°3 pleure : il ne veut pas qu’on le savonne. N°2 pleure parce que n°3 l’a éclaboussé. N°1 retourne dans le bain. On se dit qu’on a bien fait de prendre un carrelage si facile d’entretien. Pendant ce temps là on s’occupe du linge : on plie, on trie, on range. On nettoie un peu la salle de bains et les toilettes.On sort n°3 de l’eau : n°3 ne veut pas s’essuyer, ni mettre sa couche, ni s’habiller ! Lasse, on laisse n°3 batifoler nu dans la salle de bains ! N°1 et N°2 veulent eux aussi courir nus !

19h15: Tout le monde court tout nu dans la salle de bains ! On sort la serpillère car n°3 a fait pipi par terre. N°1 et n°2 pestent parce qu’ils ont marché dans le pipi ! On regarde l’heure : dommage, on aurait bien pris un petit café là tout de suite !

19h30: On est en retard ! « à taaaaaaaaable ! ». « Du poisson ? beeeeeeeeeeeeeeeeurk ». N°1 n’aime pas le poisson, n°2 non plus. N°3 ?? « Veux pô ». Bien. « Riz et courgettes alors ça va pour tout le monde ? ». N°1 veut bien mais avec du ketchup, n°2 n’a plus l’âge mais réclame quand même un biberon de lait, quant à n°3 finalement ça sera bibi, riz, courgettes ET ketchup ! On essaye de manger en même temps que tout le monde, finalement c’est pas mauvais le poisson froid. On débarrasse (un peu) la table.

20h: (au mieux ! 21h30 au pire !) L’Homme arrive. On a du mal à savoir s’il est de bonne ou mauvaise humeur… Il demande ce qu’il y a à manger : « du poisson pas bon » dixit les enfants ! « Dommage j’en ai mangé ce midi au resto, je pourrais pas avoir un steak plutôt ? ». Bin voyons ! Non c’est pas possible et oui je sais c’est pas juste mais c’est comme ça, na !

20h20: L’Homme joue au ballon, fait le loup et raconte une histoire d’ogre, génial, comme ça tout le monde est bien excité avant d’aller se coucher ! « Au liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ». « Noooooooooooooooooooooooon ». Personne ne veut aller se coucher. Étonnant. On négocie pour le coucher, on essaye de ne pas hurler : ça ne sert à rien et puis de toute façon on est bien trop fatiguée pour ça !N°1 ne veut pas se laver les dents, n°2 ne veut pas faire pipi et n°3 c’est simple il ne veut rien du tout!
On va coucher n°3 qui choisit comme tous les soirs la même histoire, on se laisse attendrir et on lit une 2ème histoire, on arrive à dire non à une troisième ! on dit bonne nuit à toutes les peluches de la pièce (on note pour demain soir d’en cacher un maximum !), on dispose doudou, poupée et peluche dans le bon ordre, on chante la petite chanson et « bonne nuit mon amour à demain ! ». Heureusement, n° 3 est trop fatigué pour râler et s’endort déjà !
N°1 et n°2 choisissent chacun une histoire : « pas trop longue l’histoire il est déjà tard ! » mais évidemment on se retrouve à lire la plus longue de la pile ! « Bonne nuit mon amour ». « Bonne nuit mon amour ». « A demain ! ».

21h: On remet de l’ordre dans la salle de bains, on s’apprête à redescendre quand soudain: "mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan"N°1 a soif, n°2 n’a plus de mouchoir et n°3 est réveillé, en même temps, ça tombe bien il a fait caca ! D’un pas trainant on satisfait tout ce petit monde en se demandant où l’Homme a bien pu passer et cette fois on hurle : « dodoooooooooooooooooooooo ! et je ne veux plus rien entendre, compris ! » Tant pis pour les voisins, on les verra à l’œuvre dans 2 ou 3 ans tiens !

21h15: On redescend : on débarrasse la table, on finit de remplir le lave-vaisselle, on range tout ce qui traine, on passe le balai (on vous a parlé des miettes déjà?). Faudrait peut-être passer la serpillère là non ? Bof, ça attendra bien demain ! Il est quelle heure là ? Oh, déjà! C'est pas grave va, on le prend quand même ce fichu café: on est tellement fatiguée que c'est pas un p'tit café qui va nous empêcher de dormir!!!!!!

Nesto.


ndlr : n'appellez pas tout de suite les services sociaux ! Ces chers enfants ont un vrai prénom que nous avons mis des mois à choisir ! les numéros sont juste là pour vous aider à vous y retrouver et par souci d'anonymat lol

mercredi 14 janvier 2009

Se plaire à rêver d’une autre vie…

Qui n’a pas rêvé sa vie dans un autre lieu, auprès d’une autre personne ?
Plus que sur des fantasmes quelconques, cette vie imaginaire prend souvent sa source dans de doux souvenirs teintés de reflets de nostalgie.

Et si nous nous étions aimés autrement ? Et si nous avions donné la vie ? Et si nous avions vécu ailleurs ?

Une seule de ces questions et l’imaginaire se mélange au passé pour nourrir ce qui, le temps d’un rêve, va nous faire goûter à une existence.
Tout semble si vrai. Les images affluent et répondent à nos envies, à notre recherche d’idéal.
Rarement jonché de faux pas, ce parcours de vie ensommeillé pourrait s’avérer douloureux lorsque brutalement il s’arrête pour laisser place à notre vie, bien réelle.

Mais notre conscience veille! Ses envoûtants mondes parallèles n’existent pas.Si l’on y regarde de plus près les personnages, les lieux et les évènements, et que la mémoire, magnifique cadeau, entre en action, on s’aperçoit que sous l’aveuglement du beau se cache une dose de souffrance, un soupçon d’ennui, une lichette de frustrations qui ont fait qu’un jour nous avons pris un autre chemin.

Au réveil, entouré de parfums familiers et rassurants, nos yeux s’ouvrent sur NOTRE monde, celui que l’on a construit depuis.

Ce monde beaucoup moins lisse mais bien plus attachant.
Ce monde où les aspérités du quotidien sont synonymes de construction, d’amour vrai et sincère. Ce monde où l’enfance nous émerveille à travers la transmission.

Ce monde où l’on peut compter sur celui que l’on aime.

Ce monde où l’on ne se sent plus seul !

Qu’il est bon de vivre éveillé même s’il nous faut parfois fermer les yeux pour vivre mieux !

lundi 5 janvier 2009

Loisirs créatifs : le cadre photo personnalisé


A l’occasion de l’anniversaire d’une petite copine de mon fils de 3 ans et demi, nous avons confectionné un cadre-photo personnalisé. Les combinaisons sont multiples, l’idée proposée ici n’est qu’une trame, laissez jouer votre imagination !
Nous avons eu besoin de :

* Un cadre photo brut (le format est au choix, tout dépend de l’effet souhaité)
* Un pot de peinture acrylique au choix
* Un pinceau assez large (pour faciliter le travail de peinture de votre enfant)
* Des petites décorations en feutrine (papillons, fleurs, libellules, trèfles, oursons, sucettes, étoiles, etc… Le choix est vaste et le prix, peu élevé, ce qui permet de choisir plusieurs décorations différentes).
* Des lettres en feutrine pour pouvoir écrire le prénom du destinataire du cadre
* De la colle liquide
* Petits plus : pensez aux paillettes, à des petites décorations en résine, en bois ou en métal (coccinelles, libellules, fleurs, chenilles), aux plumes, aux feuilles ou fleurs en tissu, aux tubes de peinture en relief, etc… Tout peut être utilisé ou réutilisé pour décorer le cadre.

Comment procéder ?

C’est très simple. Avant toute chose, n’oubliez pas d’équiper votre peintre en herbe ainsi que l’endroit où il va réaliser son œuvre : il ne faudrait pas qu’il y ait davantage de peinture sur la table et sur votre peintre que sur le cadre…

* Laissez tout d’abord peindre le cadre par votre enfant, à vous de rattraper si besoin est les petites coulures et autres petits défauts. Laissez bien sécher.
* Pendant ce temps, faites choisir à votre enfant les décorations qui lui plaisent : guidez-le un peu car les enfants aiment beaucoup coller des quantités de choses sans faire attention aux assortiments de couleurs et aux accumulations d’objets…
* Aidez-le à trouver les lettres de son prénom (si le cadre est pour lui) ou du prénom de la personne qui recevra le cadre : s’il s’agit de son prénom, il saura peut-être assembler les lettres seul. Si c’est un autre prénom, écrivez le modèle et laissez-le chercher les lettres seul, cela fera aussi un petit exercice !
* Disposez sur le cadre bien sec les différentes décorations choisies : ainsi, avant de coller, votre enfant et vous aurez un aperçu de ce que cela rendra. Vous pourrez toujours modifier avant.
* Aidez votre enfant à coller les décorations : pour celles en feutrine, appuyez bien sur le support.
* Laissez bien sécher !

http://www.cultura.com
http://www.10doigts.com/
http://www.dianehobby.com/c.php

Cis

Petites douceurs au chocolat

Rares sont ceux qui ne craquent pas pour le chocolat vu que les Français en croquent 7 kgs par an, qu’il soit blanc, noir ou au lait !
Voici donc quelques recettes faciles à faire (vos petits marmitons en herbe peuvent participer) et dont le point d’orgue est bien sûr le chocolat !

Le fondant au chocolat

200g de chocolat noir dessert
200g de beurre
75g de sucre
5 œufs
1 cuillère à soupe de farine

Faites fondre le chocolat et le beurre au micro-ondes ou dans une casserole. Ajoutez le sucre puis les 5 œufs : mélangez bien puis versez une cuillère à soupe de farine. Versez le mélange dans le moule de votre choix. Mettez au four 20 minutes à 180°C. Ensuite, même si le gâteau ne vous semble pas assez cuit, sortez-le, laissez-le refroidir puis mettez-le au réfrigérateur. Pensez à le sortir quelques minutes avant la dégustation. Pour les plus gourmands, vous pouvez réchauffer la tranche de gâteau 10 secondes au micro-ondes pour un effet encore plus «chococoulant» !


La mousse au chocolat
Un classique tout simple…

200g de chocolat noir dessert
6 œufs
1 pincée de sel

Faites fondre le chocolat au micro-ondes avec une cuillère à soupe d’eau. Ajoutez les jaunes d’oeufs et mélangez bien. Montez les blancs en neige avec une pincée de sel puis incorporez-les délicatement au mélange chocolat/jaunes. Mettez ensuite la mousse au réfrigérateur minimum deux heures.
Petite astuce gourmande : vous pouvez rajouter à la mousse quelques pépites de chocolat…


Les muffins au chocolat
(pour environ 12 muffins)

250g de farine
60g de sucre
1 paquet de levure
½ cuillère à café de sel
1 œuf battu
20 cl de lait
5cl d’huile

Mélangez tous les ingrédients. Rajoutez du lait si la pâte vous semble trop épaisse. Beurrez les moules et remplissez-les aux 2/3. Ajoutez un petit carré de chocolat puis recouvrez d’un tout petit peu de pâte. Faites cuire au four 20 minutes environ à 200°C, jusqu’à ce que les muffins soient dorés.

Bon appétit !

Cis

Les écosphères


Issues de la recherche de la NASA, les écosphères sont une étude miniature de la biosphère terrestre.
Celles que l’on trouve dans le commerce se composent d’eau de mer filtrée, d’une branche de Gorgones, d’algues, de crevettes miniatures relativement pacifistes et de petits cailloux... le tout enfermé hermétiquement dans une sphère de verre scellée.
L’énergie permettant le bon fonctionnement de ce petit univers est : le soleil !
Trop de lumière, les algues prolifèrent... étouffant les crevettes et épuisant les ressources intérieures de la sphère.
Pas assez de lumière, les algues seront alors en quantité insuffisante pour nourrir les crevettes et produire de l’oxygène.

L’équilibre de cette mini chaîne alimentaire se révèle ainsi aussi fragile que l’est la nature elle-même, nous montrant à petite échelle l’impact écologique du moindre bouleversement !

La durée de vie moyenne de ces petites sphères est de 2-3 ans, celles de la NASA ont dépassé le cap des 12 années !
Ceci n’est pas un jouet !

Vous pouvez aussi réaliser des biosphères vous-même, qu’elles soient marines ou terrestres, ce terme regroupant tout système vivant fonctionnant de façon autonome en vase clos, il faut néanmoins veiller à ne pas sur-peupler l’écosphère au risque de voir dépérir sous vos yeux ce mini-monde.

Prix : de 99€ pour une sphère de 10 cm à 2000 € pour une 35 cm de diamètre et plus.
Il existe des possibilités de recharges et de garanties de ses sphères.
Où se les procurer ?
Vous les trouverez sur Internet ou dans certaines boutiques comme les boutiques souvenir de certains Aquariums.


Pour plus d’informations : http://www.eco-sphere.fr/
Autres sites vendeurs (liste non exhaustive) :
http://www.bonkarma.com/
http://www.webecologie.com/
http://www.ledindon.com

Pistachette

Interview de Franck Thilliez


Franck Thilliez est un jeune écrivain nordiste avec lequel il faut désormais compter! En seulement 5 romans, il a accédé au rang des meilleurs auteurs de thrillers français et ses livres sont désormais très attendus! Prochain opus prévu pour la rentrée 2008, pour patienter vous pouvez visiter son blog très riche et notamment, tester vos connaissances en matière de polars grâce au «quizz polar»!
Site : http://www.auteursdunord.com/

Interview réalisée en mars 2008! Depuis le dernier roman de Franck Thilliez, L'Anneau de Moebius, est paru aux Editions Le Passage.

C.D. : Comment effectuez-vous le choix des titres? Celui des personnages ? y a-t-il toujours une signification derrière les noms, ainsi : Sharko/shark/requin ou des clins d’oeil à d’autres oeuvres -littéraires ou non ?

F.T. : Je choisis toujours mes titres en dernier, bien après avoir écrit le roman !
Trouver un titre n’est pas si simple, car il faut qu’il représente le style (thriller, policier, suspense) et l’idée générale du livre. Et, aussi, qu’il n’existe pas et ne fasse pas trop cliché ! Donc beaucoup de paramètres !
Pour les personnages, ça dépend. Certains noms, surtout pour les personnages principaux, sont choisis avec un soin particulier.
Pour «Franck Sharko», je voulais une consonance assez dure à la lecture, ce qui pouvait refléter au mieux mon personnage. Et en effet, Shark, c’est bien «le requin» en anglais, car Sharko est un prédateur de la rue...
Pour Lucie Henebelle, l’héroïne de la chambre des morts, j’ai pris un nom classique mais qui est du Nord, donc en accord avec la région...

C.D. : Certains de vos personnages sont récurrents, était-ce voulu dès le départ ?

F.T. : Non.
Je n’avais jamais prévu d’écrire des suites.
Pour Lucie, ce sont les lecteurs qui réclamaient une nouvelle histoire avec elle, car j’avais juste effleuré son passé, sans en dire davantage et j’ai donc trouvé que, en définitive, les lecteurs avaient raison, Lucie devait livrer ses secrets !
Pour Sharko, c’est venu de moi-même. A la fin de «Train d’enfer pour ange rouge», il finit dans une situation horrible, c’est un personnage qui souffre et il avait encore, lui aussi, énormément de choses à raconter. Et les lecteurs l’aiment vraiment beaucoup. Peut-être en écrirai-je un troisième avec lui, un de ces jours...

C.D. : Le lieu de l’intrigue paraît essentiel dans votre oeuvre : le considérez-vous comme un personnage à part entière ?

F.T. : Oui.
Le Nord de la Chambre des morts, la forêt dans La forêt des ombres.
Je me sers des lieux comme d’un élément essentiel à l’histoire, qui renforce l’atmosphère que j’installe.
Pour moi, les lieux, leur géographie, leur aspect social, agit sur les vivants et leurs comportements, c’est donc, en effet, comme un personnage.

C.D. : D’autre part, l’eau (sous toutes ses formes: toujours la pluie même en été, la mer, la neige, la sueur...) est omniprésente, pourquoi ?

F.T. : L’eau ou la nature, de manière générale. Comme les lieux, je me sers souvent des éléments (feu, eau, terre, vent) pour renforcer cette fameuse atmosphère.
Un type qui court, trempé de sueur avec les mains en sang, vaut plus qu’un long discours !

C.D. : Qu’apportent les nombreuses occurrences d’enfants et de femmes enceintes dans votre oeuvre ? Plus de noirceur au récit ?

F.T. : Ce sont peut-être les êtres les plus fragiles, cela montre que le crime n’a pas de limite, le Mal ne fait pas de distinction.
Mais je ne veux pas non plus choquer mon lecteur, donc je fais attention dès qu’il s’agit d’enfants (et plus encore aujourd’hui...)

C.D. : Le travail de documentation est-il plus long que celui de rédaction?

F.T. : Equivalent, je dirais.
Si on répartit les 12 mois que me prennent la création d’un nouveau roman, il y a 3 mois de recherche d’idée (très long, mais c’est bien le plus important !!), 3 mois de documentation et d’élaboration du plan, et 6 mois d’écriture et de correction.
Quand on sait ce qu’on va écrire, écrire n’est pas le plus long !

C.D. : Ces recherches sont-elles un plaisir malgré les sujets abordés ?

F.T. : Oui, un vrai plaisir, sinon je ne le ferais pas.
Et plus les thèmes sont «déviants», et plus cela m’intéresse, parce que je me dis que le lecteur va découvrir des choses qu’il ne soupçonne même pas, il va trembler, sursauter, et c’est ce qui me motive !

C.D. : Quelle place occupe internet dans votre travail?

F.T. : Une place énorme.
C’est mon premier outil de recherche, il me sert à débroussailler, trouver des pistes, me mettre en contact avec les gens. Et puis, de communiquer avec mes lecteurs.
Ce qui est génial aussi, avec internet, c’est que dès la sortie du livre, des critiques de lecteurs sont déjà disponibles dès le lendemain ! Ce qui permet de prendre la température, de savoir si le roman plaira ou pas...

C.D. : Les écrivains ont souvent un rituel d’écriture, quel est le votre ?

F.T. : Pas de rituel précis.
Mais j’aime parfois rester devant mon écran sans taper un seul mot, écrire dans ma tête pendant une demi-heure puis finalement me lancer. Et là, j’écris très vite !

C.D. : Comment s’est fait le déclic de l’écriture ? Parce chacun d’entre nous peut avoir très envie d’écrire sans jamais être capable de sauter le pas !

F.T. : L’envie de raconter une histoire, tout simplement. Je le dirais toujours, pour moi, l’écriture, c’est avant tout l’imagination. Je raconte des histoires, et le papier est un moyen de les poser à plat.
Même les personnes qui n’ont jamais été fortes en français, en orthographe, en style, peuvent écrire, tant qu’elles ont des histoires à raconter.
Après, il y a le travail de mise en forme, évidemment, mais cela vient en second plan ! Rien de tel qu’une excellente histoire !

C.D. : Lorsque vous travaillez sur un roman, pensez-vous déjà au prochain ou au contraire vous faut-il le boucler avant de pouvoir penser au suivant ?

F.T. : Je fonctionne au fil de l’eau, une seule histoire à la fois. Je ne peux penser à une nouvelle histoire, que lorsque je me suis «débarassé» dans ma tête du roman que je viens de terminer. Car lorsque je suis dans un roman, je suis à 100% dedans, et je ne peux donc pas réfléchir à autre chose !

C.D. : On sent chez vous une très forte envie d’échanger avec vos lecteurs (rencontres, blog...), pourquoi ?

F.T. : Parce que tout vient du lecteur, tout simplement !
Un livre sans lecteurs n’existe pas, nous, auteurs, leur devons ce que nous sommes, il ne faut pas l’oublier !! C’est un minimum, donc, que de les remercier ou de leur donner un peu de notre temps...

C.D.

Les vacances avec Mamie (part.1)

LOUIS
On est partis dans la nuit, je me souviens que je dormais quand maman est venue me caresser les cheveux. Je faisais un rêve, j’étais avec ma copine Marie, on jouait au foot. J’aime bien jouer au foot avec Marie parce qu’elle aime les mêmes jeux que moi. Alors que les autres filles ne veulent pas courir, elles font que parler entre elles. C’est ennuyeux de parler tout le temps. Marie joue au foot avec moi mais je crois que c’est parce qu’elle m’aime en secret.
Alors je me suis retrouvé dans la voiture, porté par papa. Maman tenait une couverture sur moi, il fait frais la nuit. C’est qu’elle s’occupe bien de moi, maman. Papa trouve qu’elle me couve trop. Moi j’aime bien.

PAPA
C’est parti. On part en vacances, j’adore cette excitation avant le départ. Je suis d’autant plus excité qu’on va à Perche-sur-mer. Ca fait des années que je n’y suis pas retourné. Ma mère a eu la bonne idée d’y louer un gîte, comme avant. Je vais pouvoir montrer ça à mon fiston. J’ai hâte d’y être !
Ca va leur plaire, c’est sûr !
Qu’est-ce qu’il est lourd ce petit gars. Il devient costaud…
Voilà qu’elle le couvre encore avec une couverture, il ne va quand même pas s’enrhumer. OK il fait 10°, mais ça fait du bien cet air frais, ça va l’immuniser…
J’espère qu’on va bien rouler. Y a le plein d’essence, un GPS, l’essentiel pour survivre.
Elle lui prend son doudou ? A son âge ?
C’est quoi ce gros sac orange ?

MAMAN
Oh, mon petit bonhomme ! Ca me fait de la peine de le réveiller. Il dort si bien.
Son sac de vêtements est là, je l’habillerai plus tard. Son doudou… Mince, j’ai oublié de le laver ! Tant, pis, je le ferais sur place… J’espère qu’il y a une machine !
Perche-sur-mer… C’est marrant, y a des endroits comme ça, si on n’y est pas invités, on n’aurait pas l’idée d’y aller…
Alain est surexcité, on dirait un gosse, il m’énerve quand il est comme ça, il n’est pas sérieux.
Bon sang, il ne va pas sortir le petit comme ça sans le couvrir ! Vite, une couverture…
Et une bouteille d’eau, des gâteaux, du café, un oreiller supplémentaire… Ah, des lingettes… Des livres pour Louis, 2-3 jeux, des voitures, mon magazine, mon livre de poche aussi… Je lui prends ce puzzle ou celui-là ? Lunettes de soleil, deuxième paire au cas où, les miennes, celles d’Alain, chapeaux, casquettes, crème… Une pharmacie, j’allais oublier !
Pfff, Alain a oublié ses lunettes de vue… M’étonne pas ! Un jour il oubliera sa tête !
Où est-ce que je vais mettre ça ? Le gros sac orange, moche mais efficace.
On prend le vélo du petit ou pas ?
Aïe mon ventre !

PAPA
On n’entend pas trop le moteur… Mais un peu poussive en côte, j’aurais dû prendre le modèle 150ch. Avec 110ch, c’est un peu juste. Quoique, on consomme moins avec le 110ch. On fait combien là ? 6,5 l/100 km.
Pas mal. Et si je me mets à 135km/h ?
MAMAN
Il dort, j’espère que ça ne va pas trop perturber son rythme. Sinon, il fera la sieste ! Il est fatigué en ce moment je trouve…
J’ai oublié quelque chose mais quoi ?
Houlà, j’ai envie de faire pipi !

LOUIS
On est arrivés ? Ah non, on s’arrête pour maman qui veut encore aller aux toilettes. Il paraît que les filles c’est des pisseuses… Pas Marie. Elle ne m’embête jamais avec ça. Quand on ira en vacances dans notre voiture plus tard, je n’aurais pas besoin de râler comme papa puisque Marie ne demandera pas à s’arrêter tout le temps.
C’est quoi un problème hormonal ?
Pourquoi ça fait chuter une moyenne les hormones ?

PAPA
Et allez, troisième arrêt pipi en 4 heures, à ce rythme là, on arrivera ce soir après le dîner. Ma mère va nous attendre, elle fait exprés, c’est sûr.
Et pourquoi elle boit autant, est-ce que je bois moi ? Je ne peux pas croire qu’elle a soif autant qu’elle boit… Il est nul son médecin, elle a pas besoin de 3 litres par jour…
Mince, embouteillage, ce que je craignais… Si on prend la file des cartes bleues, est-ce que ça ira plus vite ?
Hébé, vas-y, coupe moi la route toi…

MAMAN
Il ne peut pas être au volant sans râler, c’est dingue. 15 minutes pour passer le péage, c’est rien, on s’en fout, on a 12h de route de toute façon, c’est pas 15 minutes qui vont nous ralentir…
J’ai faim !
On va pas s’arrêter sur cette aire, elle est nulle, y a pas de jeux pour les enfants. Ah OK, je vois, ils proposent des massages pour les conducteurs… Je comprends ! J’aurais bien aimé un massage moi, j’ai mal au dos.
Ben oui j’ai mal au dos, pourquoi il râle quand je lui dis… J’ai mal au ventre aussi… Et j’ai mal aux jambes, et alors ? Il était d’accord il me semble. Non mais oh !

LOUIS
vY a même pas de jeux sur cette aire d’autoroute, d’habitude on s’arrête là où y a des toboggans. Non je ne veux pas revenir dans la voiture, j’en ai marre de la voiture, je veux courir moi ! Il est où mon ballon ? Pourquoi je ne peux pas avoir mon ballon de rugby aussi, je sais qu’il est dans le coffre pourtant. Pourquoi c’est pas possible de vider le coffre ? Nos vêtements vont rester dans la voiture pour toutes les vacances ?
Ils parlent quelle langue les gens à côté ? Ca doit être des espagnols, achtung ça doit être espagnol. Je le sais parce que je regarde les films à la télé et je connais l’espagnol et l’anglais moi.
Comment ça on n’a pas fait la moitié du chemin ? C’est où Perche-machin ?

PAPA
Oh punaise, que ça fait du bien ce massage. Et le petit qui râle parce qu’il n’y avait pas de toboggan, mais c’est pas lui qui conduit ! J’avais un mal au cou, moi. Ca doit être le stress… Allez, encore un petit café. Ah non, si Anna en prend, on va devoir s’arrêter pour les toilettes dans 10kms, c’est pas possible ça…
C’est quoi ça ? Du déca !!! Quelle horreur !
Elle a pensé au sucre… Elle fait du café dégueu mais elle pense au sucre, je ne comprends pas la !

A suivre...
Stéphanie

Des gambettes de toutes les couleurs !

Fini les jambières ringardes des années 80 que l’on revêtait le dimanche matin pour notre séance hebdomadaire d’aérobic !
C’était ringard, on est d’accord !

En 2008, les gambettes de nos bambins s’habillent de toutes les couleurs et de tous les motifs !
Des pois aux rayures, en passant par les motifs vache ou arc en ciel, les nouvelles jambières rehaussent en couleur les tenues de nos enfants !
Terminés les coup de froid, les remontages incessants de collants, les séances de déshabillage pour changer une couche, les genoux râpés par le quatre pattes...

La plus célèbre marque de jambières pour enfant est BABYLEGS. Un choix très varié, comptez 12 euros la paire. Certes, c’est plus cher qu’une paire de collants mais une paire de babylegs va aussi bien à un nourrisson de trois mois qu’à une petite fille de 10 ans !
Il y aussi les SKIDPANTS, en coton ou en nylon, se rapprochant plus de nos bas .
J’aime beaucoup également les KOZYDESIGN , de chaudes jambières en laine tricotées mains.

Quelques astuces pour les petit-budgets :
Vous pouvez trouver de grandes chaussettes pour adultes, sans talons. Si vous cherchez bien , il y en a de très jolies et colorées en grande surface ; il suffit juste de couper le bout, ça ne s’effiloche pas, ça s’enroule un peu mais le résultat est super pour le prix !
Vous pouvez également recycler vos vieux T-shirts ou pulls si vous avez un petit don de couture...


Sinon, si vous avez une âme de tricoteuse, voici pour vous un modèle :

Monter 34 mailles.
* Tricoter 8 rangs en côtes 1-1 (1 maille endroit, 1 maille envers, et ainsi de suite).
* Augmenter de 2 mailles et tricoter ensuite environ 25 cm comme on le désire (66 rangs) : On peut tricoter une torsade au milieu (15 mailles envers, 6 mailles endroit, 15 mailles envers ; de l’autre côté 15 m. end., 6 m. env., 15 m. end ; torsade tous les 10 rangs).
* Diminuer de 2 mailles et tricoter 8 rangs en côtes 1-1 (1 maille endroit, 1 mailles envers, et ainsi de suite).
* Fermer et assembler bord à bord.
Participerez-vous au grand retour des guêtres ?



Vous pouvez trouver ces guêtres sur différents sites, notamment ceux-ci :
http://www.maman-naturelle.com/
http://www.ptitsdessous.com/
http://www.cn-sales.co.uk/prodview.asp?FID=14
(sur ce site 3 paires achetées, une offerte !)
http://cloetcapuchon.com/

Minazen

Des adresses pas comme les autres … à Nantes

Pour ce premier numéro du webzine, j’ai choisi de vous faire un petit papier sur quelques adresses « insolites » sur la place de Nantes.
Quatre adresses pas comme les autres, quatre lieux d’éveil pour nos têtes blondes.

Tout d’abord, le Tilt, l’école du cirque de Nantes, qui se situe dans le quartier de Chantenay. Créée en 2000, elle comporte deux activités, une partie création de spectacles et une section pédagogie.
La section apprentissage s’adresse aux enfants à partir de 4 ans et aux grands sans limite d’âge. Une découverte et un apprentissage des aspects techniques et artistiques du spectacle peut se faire soit par stages de deux jours lors des vacances scolaires, soit par des cours hebdomadaires répartis en groupes d’âges.
Les enfants pourront s’initier à l’acrobatie, la danse, les rythmes, la manipulation d’objets (prémices du jonglage), ainsi qu’à des parcours d’équilibre simples avec matériel adapté…
Site : http://www.letilt.net/
Adresse : 88 boulevard du maréchal juin, 44 100 Nantes

L’Atelier de peinture, en plein centre ville de Nantes. Cet atelier pas comme les autres s’adresse aussi bien aux enfants dès 18 mois, qu’aux adultes. Il est aménagé et organisé pour les enfants jusqu’à 4 ans. Mais au delà, les séances sont multi-âges. Il ne s’agit pas d’un cours mais plutôt d’un lieu d’expression où chacun s’extériorise, délivré de tout esprit de compétition et de jugement… un lieu où l’on peut se trouver et se retrouver.
Site : http://www.atelierpeinture-nantes.com/
Adresse : 22 rue Maréchal-Joffre 44000 Nantes
Le café des enfants « A l’abord’âges », quartier Dalby. C’est un vrai café créé par des parents, pour les enfants. Un large choix de boissons, comme dans un vrai café, des produits bio et issus du commerce équitable, un espace d’échanges et de réflexions sur les thèmes autour de la parentalité, un lieu d’animation et d’accueil pour les enfants et leurs parents.
Site : http://www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr/
Adresse : 94 rue de la ville en pierre, 44 000 Nantes

La dernière adresse, que je mets un peu à part puisqu’elle est essentiellement commerciale, c’est la librairie « Les Enfants terribles », dans le centre ville de Nantes. C’est MA référence sur Nantes en matière de livres et de jeux pour enfants. Les libraires sont extra auprès des enfants et disponibles pour répondre à vos recherches. Chaque samedi, sont proposés gratuitement, des ateliers pour les enfants de différents groupes d’âge. De l’atelier « Signe avec moi » à la création de contes ou d’illustrations pour les plus grands.
Adresse : 17, rue de Verdun - 44000 Nantes

Bonne découverte !

Minazen

Une petite carte postale de PAU…

Un petit peu de géographie pour commencer… Pau est la capitale du Béarn et le chef-lieu du département des Pyrénées Atlantiques. Elle compte environ 82500 habitants et l’agglomération paloise en dénombre plus de 200000. Pau est le troisième centre économique et universitaire du grand Sud-Ouest après Bordeaux et Toulouse.

Que voir à Pau et ses environs?

Le Château, tout d’abord : rendu célèbre par Henri IV qui y naquit en 1553. On peut y voir son berceau qui est en réalité la carapace d’une tortue. Aux alentours, vous pourrez admirer les jardins du château ainsi que la Tour de la Monnaie.
Le Musée des Beaux-Arts
A Lescar, ville de l’agglomération paloise et première capitale historique du Béarn, on peut se promener autour des remparts puis admirer la porte fortifiée. Enfin, au cœur de l’ancienne cité épiscopale fortifiée, on pourra visiter l’ancienne cathédrale romane Notre-Dame où reposent les derniers rois de Navarre.
A Jurançon, vous pourrez visiter de nombreux chais et déguster le célèbre et délicieux vin blanc doux de Jurançon.
Pour en savoir plus : http://www.pau-pyrenees.com ou encore http://www.pau.fr ou pour finir http://www.ville-lescar.fr/site/

Les bonnes adresses de Pau et ses environs

Pour se régaler, je vous conseille le restaurant Le bouchon, situé Rue du Maréchal Joffre à Pau, où vous dégusterez d’excellentes tartines (grosses tranches de pain agrémentées de saveurs typiques du coin) accompagnées de bons vins que vous pourrez goûter au verre.
Si vous êtes gourmands, vous pouvez aller à la boutique du confiseur Francis Miot (toujours rue du Maréchal Joffre) pour goûter aux fameuses coucougnettes (en hommage au roi Henri IV) et si les kilomètres ne vous font pas peur, vous pouvez aller jusqu’à Uzos, à la Féerie Gourmande : là, vous pourrez même visiter l’atelier du confiseur…
Ensuite, si vous aimez le poisson ou la bonne viande, vous aimerez le restaurant Au bord de l’eau à Billère.
Si vous voulez tester la cuisine locale, courrez à la Pilota : ce restaurant, situé près du Zénith, vous propose un menu à 12 euros, servi de manière originale…dans une musette ! Les tranches de saucisson sont emballés dans du papier alu, le plat est servi dans une petite boîte, bref, c’est comme si on pique-niquait !

Un peu de détente ou de loisirs…

Si l’envie de vous relaxer vous vient, faites un petit tour au Calicéo, complexe aquatique de détente nouvellement ouvert à Pau : bains bouillonnants, sauna, hammam, nage à contre-courant, aquagym… Un petit bémol cependant : les enfants de moins de 5 ans ne sont pas admis.
Sinon, le parc aquatique Aquabéarn, près d’Oloron-Sainte-Marie, sera plus adapté aux familles avec des enfants plus jeunes : descente en bouée, grande piscine…

Cis

Les dents



Les dents de lait sont aussi importantes que les dents définitives et il est important de leur accorder des soins spécifiques. Seule une denture de lait complète et saine permet à l’enfant de mâcher correctement et de s’alimenter sainement.
Les connaissances scientifiques de ces dernières années ont démontré que l’hérédité ne jouait aucun rôle sur l’incidence de la carie.
Si les parents ont de mauvaises dents, il n’est pas du tout systématique que l’enfant en ait également : chaque dent faisant son apparition dans la bouche est saine et exempte de carie.

L’apparition des dents

Seule une bonne denture de lait permet aux dents permanentes de pousser sans difficultés. Une perte prématurée des dents de lait peut provoquer des mal positions et un manque de place pour les dents permanentes.

Les dents de lait garnissent la bouche de l’enfant pendant environ 3 ans et demi. Alors que ces dents sont encore très serrées au début, il est possible qu’autour de la sixième année il se forme des diastèmes qui sont en rapport avec la croissance des mâchoires. Ces espaces sont ensuite comblés par les couronnes plus larges des dents permanentes.
Seulement deux tiers des dents de lait sont entièrement constitués à l’intérieur des mâchoires de l’enfant à la naissance. Pour pouvoir développer les dents restantes, l’enfant a besoin des matériaux de «construction» qu’il trouve dans le lait maternel; Bébé, c’est en tétant qu’il développe la mâchoire et la musculature. Puis en grandissant, la mastication d’aliments en morceaux va muscler sa mâchoire.
Il est donc important de passer du stade « purée » au stade « aliments en morceaux » pour optimiser et renforcer la dentition naissante de l’enfant.

Protéger ses dents

Comme pour les adultes, le sucre est aussi le plus grand ennemi des dents de lait, d’où les règles suivantes préconisées par les dentistes:
- jamais de sucre ni de miel sur les sucettes/tétines.
- pas de sucreries au coucher ou de biberon sucré au lit.
- pas de repas intermédiaires sucrés, par contre si le besoin se fait sentir, des «en cas» non sucrés (fruits frais, légumes frais, lait ou eau).

A partir de quel âge l’enfant doit-il commencer à se nettoyer les dents?

Evidemment le plus tôt possible; le mieux, après chaque repas à partir de trois ans déjà. Alors qu’un petit enfant n’est pas encore capable de se brosser les dents, ce sont les parents qui le font avec une petite brosse à dents adaptée à leur âge.
Les petits enfants avalent souvent le dentifrice, spécialement lorsqu’il a un goût de fruits. C’est pour cela que les dentifrices pour enfants ne contiennent que très peu de fluorures, car les cellules qui forment l’émail dentaire sont très sensibles à l’apport d’une quantité trop élevée de fluor. Une absorption souvent répétée de dentifrice fluoré peut faire apparaître des taches sur l’émail des dents permanentes.
A partir de l’âge de deux ans, il est conseillé d’effectuer un contrôle régulier de la denture de l’enfant.

L’incidence du pouce ou de la tétine

Sucer le pouce, les doigts, la tétine ou se mordre les lèvres sont des habitudes qui commencent souvent de façon inoffensive chez les enfants, mais peuvent avec le temps dégénérer en mauvaises habitudes opiniâtres.
Les influences néfastes de ces forces appliquées sur les dents et sur l’os peuvent modifier d’une façon importante non seulement la position des dents de lait mais aussi des dents permanentes.

II n’y a pas lieu de se faire de souci si l’enfant suce son pouce ou sa sucette occasionnellement jusqu’à l’âge d’environ trois ans. Cependant si cette succion devient une occupation constante, il faudra consulter par prudence le médecin dentiste.

Marie-Pierre

Ouverture !

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Pistachette